Auvergne-Rhône-Alpes : l'agence de développement économique officiellement lancée

Publié le 18/05/2017

Elle se veut simplificatrice, au service des entreprises et en collaboration étroite avec le tissu économique. L'agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises a officiellement été lancée ce jeudi matin à Lyon par ses deux co-présidents, symboles de cette collaboration public-privé : Laurent Wauquiez, président de région, et Jean-Dominique Senard, président de Michelin.

Elle se veut simplificatrice, au service des entreprises et en collaboration étroite avec le tissu économique. L'agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises a officiellement été lancée ce jeudi matin à Lyon par ses deux co-présidents, symboles de cette collaboration public-privé : Laurent Wauquiez, président de région, et Jean-Dominique Senard, président de Michelin.

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De gauche à droite : Martial Saddier, vice-président de la région en charge de l'économie ; Laurent Wauquiez, président la région Auvergne-Rhône-Alpes ; Jean-Dominique Senard, président de Michelin ; Gérard Guyard, président de Gravotech.

Elle s'appelle Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, nom provisoire. En attendant une dénomination définitive, l'agence régionale de développement économique a pris corps ce jeudi, à l'hôtel de région, à Lyon.

Les deux co-présidents, Laurent Wauquiez et Jean-Dominique Senard, ont officiellement présenté ce qui sera désormais l'unique outil de développement des entreprises. La présentation a précédé l'assemblée générale permettant d'établir le conseil de surveillance et le directoire de cette structure (placée sous le régime des associations loi 1901).

Pour et avec les entreprises

Cette agence sera opérationnelle au 1er septembre. Elle sera donc dirigée par le numéro 1 de la Région et le numéro 1 de Michelin, géant du pneumatique, alors que Gérard Guyard, PDG de Gravotech (Rhône), présidera le directoire, afin d'affirmer sans ambiguité sa vocation première : travailler pour les entreprises et avec elles.

« Chaque décision sera prise par un élu et un chef d'entreprise », souligne Laurent Wauquiez, qui entend « féderer toutes les forces, installer un esprit d'équipe » pour faire de la deuxième région de France un grand pôle européen, avant tout « pour créer de l'emploi ».

« Tous les pays qui ont réussi à résorber le chômage l'ont fait avec des modèles comme celui-ci, qui s'appuie sur la solidarité entre le public et le privé », estime Jean-Dominique Senard. « L'Allemagne a fait ses preuves en la matière mais aussi l'Espagne, l'Italie et même les Etats-Unis. C'est un modèle qui marche, je suis heureux que ça démarre ici ».

Missions

Cinq missions principales guideront l'action de l'agence : l'attractivité, le développement économique et industriel, l'innovation, l'accompagnement à l'export ainsi que l'apprentissage, l'emploi et la formation.

La formation, notamment, ainsi que l'apprentissage devront désormais répondre aux besoins exprimés par les entreprises, « car ce sont elles qui créent les emplois », rappelle le président de région.

Objectifs

Laurent Wauquiez dira vendredi, jour de clôture des candidatures, s'il brigue un siège de député à l'assemblée nationale, auquel cas, s'il est élu, il quittera la présidence de région. Il fixe tout de même d'ores et déjà des objectifs précis à cette agence : 10.000 emplois créés sur le digital en cinq ans et autant sur le tourisme. Tout en rappelant que l'accompagnement de l'industrie, qui pèse encore 500.000 emplois sur les 3,2 millions de la région, sera l'une des priorités. Notamment en aidant les entreprises de taille intermédiaire à croître.

Organisation et moyens

Côté organisation , le siège de l'agence sera à Lyon avec une antenne relais principale à Clermont-Ferrand, les anciens relais départementaux existants, ceux de l'Allier et de la Haute-Loire par exemple, étant conservés. « Et dans le Cantal, nous en créerons un. Il n'y aura pas de maillon abandonné », insiste Laurent Wauquiez.

L'agence aura un budget annuel de fonctionnement de 10 millions d'euros pour environ 200 collaborateurs. Et disposera de 100 millions d'euros d'aide directe aux entreprises à utiliser chaque année. En misant sur l'effet de levier pour mobiliser des fonds européens et français. Pour Laurent Wauquiez, « la région joue son rôle mais il faudra aussi que l'Etat s'y mette ».

Source : www.lamontagne.fr