D'abord, je ne voulais pas qu'on gaspille de l'argent dans une boîte de communication qui nous aurait pondu un nom marketing hors-sol. Ensuite, je n'aime pas les acronymes. Il y en a beaucoup trop dans ce pays. Quand on a des entités géographiques aussi fortes que l'Auvergne, le Rhône et les Alpes, ce serait de la folie de ne pas en profiter. Je ne voulais pas qu'on tombe dans la folie des Hauts de France ou dans des noms du type PACA qui ne veulent rien dire. 

 

La seule question, au final, était celle de l'ordre. Auvergne-Rhône-Alpes ou Rhône-Alpes Auvergne ?

Exactement. Il y avait des arguments dans les deux sens. On me disait que Rhône-Alpes Auvergne se prononçait plus facilement, que c'était plus dynamique. Beaucoup de personnes ont fait pression en ce sens mais finalement, je suis resté fidèle à l'Auvergne. 

 

Ce nom, c'est un symbole… 

 

Oui, j'ai toujours dit que l'Auvergne ne serait pas oubliée. Pour moi, président auvergnat, c'est important. Par une décision administrative, privilégiant l'ordre alphabétique, elle était provisoirement devant, je ne me voyais pas dire aux Auvergnats : "Maintenant vous passez derrière". Avec ce nom, l'Auvergne rentre dans la grande région par la grande porte. On s'affiche fier et devant.

 

Un nom s'accompagne d'un logo. L'avez-vous fait réaliser ? 

 

Non, pas encore. Nous voulons que les trois entités Auvergne, Rhône et Alpes se détache dans le nom visuellement. Nous devons aussi travailler sur le slogan. Qu'est-ce qu'on veut dire avec ce nom ? C'est important.

 

Source : lamontagne.fr