Après cinq années sans être exploité et quelques mois de travaux, le centre de répit de Brughes, nommé "Les Bruyères, a ouvert ses portes en mai dernier et a déjà organisé plusieurs manifestations.
Après cinq années sans être exploité et quelques mois de travaux, le centre de répit de Brughes, nommé "Les Bruyères, a ouvert ses portes en mai dernier et a déjà organisé plusieurs manifestations.
"Nous accueillons les personnes en situation de handicap. Ainsi que leurs aidants afin qu'ils puissent prendre du repos", indique Michèle Brunoir, chargée du développement et de la communication. Bien que le centre ne soit pas une structure médicalisée, il s'appuie sur le centre hospitalier de Vichy et le réseau de professionnels de santé de l'agglomération. On offre les services à la personne tels les auxiliaires de vie pour les actes essentiels de la vie courante" souligne Roger Picard, directeur.
Le centre est actuellement composé de 10 chalets pouvant accueillir de 5 à 6 personnes. La construction de 5 chalets pour 2 personnes est en projet pour répondre davantage à la demande. Au sein du centre, l'équipe de 8 salariés propose plusieurs animations en plus de la piscine. "On peut prendre des repas en commun, organiser des jeux collectifs, des excursions au Pal, à Vulcania ou au Centre National du Costume de Scène", explique Michèle Brunoir. Parmi les activités proposées, certaines permettent de se ressourcer et d'échanger : "Nous proposons aux aidants un atelier socoesthétique. Ils prennent ainsi soin d'eux car souvent ils font passer les personnes en situation de handicap avant eux" précise le directeur, avant d'ajouter "le but étant que tout le monde reparte plus zen et décontracté pour la suite".
Le centre de vancances organise des événements pour favoriser la mixité des personnes en situation de handicap et valides. Par exemple, "Avec l'association Volcandicap et le site de production de l'Oréal-CAP, nous organisons lors de la journée citoyenne de l'entreprise, un parcours d'orientation accessible aux personnes en situation de handicap, à leurs accompagnateurs et aux personnes valides sur le domaine du centre de vacances" conclut Michèle Brunoir.
