Grand Clermont : Bioraffinerie et projet médical sont prêts

Publié le 16/07/2015

Comme il l’avait promis à sa création, le Conseil de développement du Grand Clermont a livré sa vision, mais surtout des projets pour un territoire qui doit maintenant regarder vers la dimension métropolitaine.

Comme il l’avait promis à sa création, le Conseil de développement du Grand Clermont a livré sa vision, mais surtout des projets pour un territoire qui doit maintenant regarder vers la dimension métropolitaine.

Une fois encore, le pari est gagné : réunir près de 400 invités, début juillet, pour évoquer l'avenir d'un territoire qui n'a pas encore d'identité propre. Les raisons du succès ? La réflexion, menée depuis 2013 par des dizaines de bénévoles venus exclusivement de la société civile, a toujours voulu bannir la langue de bois.

Aboutir à du concret

Durant des mois, leur travail n'a pas consisté à préparer des discours, mais des projets. Pas pour mettre sur la touche les élus, mais pour leur faire découvrir un autre regard, une autre approche, très pragmatique, pour développer un territoire.

Entre-temps, il y a eu l'annonce de la fusion avec Rhône-Alpes qui a renforcé la volonté de montrer toute la richesse de l'espace urbain clermontois.

En présentant les résultats de leurs travaux, Jean-Marc Monteil, président de ce conseil, a souhaité que la dynamique engagée prenne encore de l'ampleur afin que certains projets identifiés se concrétisent dans un avenir proche.

C'est le cas du Cepia, présenté par le professeur Jean Chazal : ce centre expérimental de prévention individualisée en Auvergne se veut un outil unique en France capable de donner à chacun l'espoir raisonnable de gagner des années de vie active en plus. Il n'existe que huit structures de ce type à ce jour dans le monde. Budget avancé : 20 millions d'euros.

Autre projet très avancé : la création d'une bioraffinerie fonctionnant à partir des déchets forestiers. Le premier intéressé reste Michelin, qui cherche depuis plusieurs années des substituts aux dérivés d'hydrocarbures pour fabriquer les pneumatiques.

Le poids de Michelin

Son intérêt pour le projet peut peser lourd, car la manufacture a déjà fait connaître ses besoins, et pourrait ainsi absorber une partie de la production de l'usine, dès sa mise en service. La réflexion a atteint un tel stade qu'un site est déjà évoqué : celui de l'ancienne usine Manhurin près de Vichy.

D'autres pistes ont été ouvertes, dans le numérique, le tourisme et le sport.

La copie rendue publique, samedi, est plus qu'un outil de travail pour les élus du Grand Clermont : pour les deux projets évoqués, il suffit à la collectivité de s'engager à son tour pour que le processus de concrétisation s'enclenche.

 

Source : lamontagne.fr