Hippodrome : bilan du festival du galop

Publié le 27/07/2015

Débuté le 19 juillet, le Festival du galop de Vichy s’est terminé samedi.

Débuté le 19 juillet, le Festival du galop de Vichy s’est terminé samedi. Si le spectacle a été au rendez-vous, les enjeux ont enregistré une légère baisse.

À l'image de la tendance nationale, le Festival du galop de Vichy a enregistré une légère baisse au niveau des enjeux. Rien d'alarmant selon Philippe Bouchara qui fait le bilan de cette semaine atypique.

Quelles sont vos premières impressions sur le Festival de galop ? Bonnes. Les professionnels ont manifesté leur satisfaction. Les grandes maisons étaient présentes. La piste a été parfaite ce qui a permis aussi la réussite de cette grande semaine. On en retire que du positif, d'autant que l'ambiance a été très bonne. N'oublions pas que Vichy est un tremplin pour le meeting de Deauville.

Le niveau d'enjeux a-t-il été intéressant ? Les jeux PMH (pari mutuel hippodrome) sont presque à l'identique de l'an passé. On enregistre une légère baisse due à moins de monde sur l'hippodrome. Pour le PMU (pari mutuel urbain), c'est mieux. Mardi 21 juillet, nous avons enregistré une hausse de 15 %. C'était jour de quinté. Jeudi 23 juillet, la hausse a été de 2,56 %. Lundi 20 juillet, nous avons enregistré une baisse de 3 %. Car le quinté était difficile à trouver, ce qui génère moins de paris. Mercredi 22 juillet, nous avons eu moins de 20 % d'enjeux PMH et PMU.

La fréquentation pour le Grand Prix de Vichy a été moindre que les autres années. Pourquoi ? Du côté de Randan, il a plu, le 22 juillet, vers 18 heures. C'est en général l'heure choisie par le public pour se rendre à l'hippodrome. La météo étant incertaine, les gens ne se sont pas déplacés. Nous avons mené des études à 100 km à la ronde pour connaître les raisons de ce manque de public. La conclusion est simple : les barrages routiers. Les gens ont eu la crainte de rester bloqués. La veille du Grand Prix, nous avons fait appel à la gendarmerie pour permettre à un camion de chevaux de franchir un barrage. Malgré ces impondérables, nous pouvons tabler sur une assistance de 4.000 personnes pour le Grand Prix. Sur la semaine, nous avons fait 15.000 entrées.

La victoire dans le Grand Prix d'Amélie Foulon est-elle une bonne chose pour Vichy et les courses de galop ? France Galop a développé une filière pour les femmes jockeys. La première victoire d'une femme dans un groupe III, de surcroît à Vichy, est une image porteuse. C'est un encouragement pour épouser ce métier.

Le prix des Rêves d'Or a-t-il été intéressant ? Un très bon lot avec la victoire de Noce, le 23 juillet. Elle sera engagée dans le prix du Calvados, à Deauville. Ensuite ce sera, en principe, le Critérium des pouliches à Paris. Sur ce qu'elle a fait, Noce a laissé une bonne impression à Vichy.

Des projets pour l'avenir ? Donner à l'hippodrome un côté plus festif, créer des rendez-vous pour les jeunes, mettre la wifi gratuite, réduire le temps d'attente entre les courses. Pour avoir la chance de travailler main dans la main avec les sociétés mère et les collectivités, nous envisageons le réaménagement de la piste de trot, l'élargissement de l'aire de départ, améliorer la sono qui est trop mauvaise, revoir l'éclairage même s'il est performant, mettre en place une nouvelle régie télé. Notre hippodrome travaille 40 jours par an. Il serait intéressant de le voir tourner entre 60 et 100 jours.

 

Source : lamontagne.fr