La Société de découpage et d’emboutissage du Bourbonnais fête ses 50 ans

Publié le 27/06/2017

Créée en 1967 dans la Montagne bourbonnaise, la Société de découpage emboutissage du Bourbonnais n’a jamais cessé de travailler le métal. Installée désormais à Cusset (Allier), cette entreprise de trente-six personnes travaille notamment pour le groupe Ligier.

Créée en 1967 dans la Montagne bourbonnaise, la Société de découpage emboutissage du Bourbonnais n’a jamais cessé de travailler le métal. Installée désormais à Cusset (Allier), cette entreprise de trente-six personnes travaille notamment pour le groupe Ligier.

sdeb cusset

Nichée dans l’étroite vallée du Sichon, à Cusset, la société de découpage emboutissage du Bourbonnais (SDEB) fête cette année ses cinquante ans. 

Depuis sa création, un peu plus haut dans la vallée, à Ferrières-sur-Sichon, la SDEB n’a cessé de travailler le métal, notamment la tôle et le tube qu’elle plie, cintre, déforme par emboutissage et soude pour réaliser des sous-ensembles pour d’autres entreprises.

« Notre plus gros client en 1990 était Philips éclairage, disparu depuis »

Son PDG actuel, Jean-François Laurent, a rejoint la SDEB en 1971. C’était une opportunité pour lui de travailler dans son village de Ferrières, à tout juste 16 ans, son CAP de mécanique général en poche.

En 1990, Jean-François Laurent a intégré l’équipe de direction, au départ à la retraite des fondateurs de la SDEB. « Notre plus gros client de l’époque était Philips éclairage, disparu depuis », se souvient le PDG. 

Trop à l’étroit dans ses murs, l’entreprise a déménagé à Cusset en 1993. Elle s’est installée aux Grivats, dans une usine de 3.700 m2 qui avait abrité, sous Napoléon III, une fabrique de toile de Vichy.

Aujourd’hui, on est loin du délicat tissu au célèbre petit carreau. La SDEB travaille notamment dans le domaine de l’automobile avec le groupe Ligier pour lequel elle fournit des éléments de châssis, des triangles de suspension…

Nombreux investissements

« Nous sommes sous-traitant à 99 %, explique Mathieu Laurent qui a rejoint son père en 2008 en effectuant un bac pro d’outilleur par apprentissage. Outre le domaine de l’automobile, nous réalisons aussi des pièces et sous-ensembles pour la motoculture ou le luminaire. Mais nous avons aussi une production propre avec la fabrication de poubelle. Le PAL est, par exemple équipé de nos poubelles, le modèle avec tri sélectif. »

Depuis l’arrivée de Mathieu Laurent, âgé de 25 ans, les investissements en machines ont été nombreux « afin de répondre aux demandes des clients ».
Une machine de découpe laser a notamment permis de produire des petites séries plus rapidement. Une plieuse huit axes a offert de nouvelles possibilités tout comme un robot de soudure rentré il y a un an.

Jusqu’à 30.000 pièces par mois

La dernière machine, installée dans l’usine des Grivats il y a six mois, est une cintreuse à commande numérique qui accepte des tubes d’un diamètre de 62 mm. Son plus, c’est la possibilité de réaliser, grâce à ses galets variables, tous types de rayon de courbure.

Les machines traditionnelles, comme le parc de presses de 15 à 200 tonnes, permettent aussi de réaliser des séries jusqu’à 30.000 pièces par mois. On reste fidèle au travail du métal à la SDEB.

Source : www.lamontagne.fr

Retrouvez le carnet économique sur SDEB réalisé par l'Agence de développement économique