LE CCVL PREPARE SA PROGRAMMATION POUR LA RENTREE PROCHAINE

Publié le 09/03/2017
Le CCVL est une place forte de la culture vichyssoise. Karim Boulhaya, son directeur, fait un point sur l’actualité et l’avenir de ce lieu créé dans les années 20.

Le CCVL est une place forte de la culture vichyssoise. Karim Boulhaya, son directeur, fait un point sur l’actualité et l’avenir de ce lieu créé dans les années 20.

 
ccvl Vichy
Le CCVL dirigé par Karim Boulhaya a une capacité maximale de 470 places assises © Photo Dominique Parat

Hier soir, Miossec a proposé sont répertoire au public thermal, pour la troisième fois de sa carrière ( lire par ailleurs). Avant lui, de nombreux artistes ont foulé cette scène.

Depuis plus de 90 ans, et malgré de nombreuses modifications, le Centre culturel Valery-Larbaud (CCVL) reste une place forte de la culture, à Vichy. La musique, le théâtre et l'humour se partagent l'affiche. Mais, pour attirer le public, il faut sans cesse se renouveler. Dans une industrie de la musique en pleine mutation depuis une dizaine d'années, la petite salle vichyssoise est confrontée à de nombreuses contraintes.

« Le coût de la musique augmente »

« Le coût de la musique augmente, confie Karim Boulhaya. Les artistes ne vendent plus de disques, alors le prix des dates a augmenté, souvent de 20 %. Et puis, quand on fait venir un artiste, on doit assumer son hébergement, la location de l'éclairage, tout un tas de choses qui ont un prix. En augmentation constante. C'est pourquoi, on ne peut pas se planter dans notre programmation. Si on fait un bide, on plombe le budget d'une saison. Et ça entraîne une programmation à la baisse. »

L'équipe du CCVL voit également les attentes du public thermal évoluer : « Il y a un manque d'intérêt significatif sur la branche chanson de la musique actuelle. Le répondant est moindre sur des artistes comme Vincent Delerm, Jeanne Cherhal. »

Alors, pour séduire un large public, l'équipe de programmation se creuse les méninges. Mais il faut composer avec les limites d'un établissement quasi centenaire. Les sièges de l'orchestre ne sont pas amovibles. Il est impossible de faire une fosse. Et, de ce fait, certains styles musicaux ne sont pas simples à proposer. « Programmer un concert de musique électro en laissant le public assis, ce n'est pas pensable. »

Avant une éventuelle modification de la salle, la programmation est malgré tout diversifiée. C'est le cas pour la première date enregistrée en début de saison prochaine. Le 30 novembre, Naâman, tête d'affiche du reggae français, dont chaque vidéo sur internet génère plusieurs millions de vues va, à coup sûr, enflammer la salle thermale.

Source : www.lamontagne.fr