Le nouveau départ de l'entreprise ACM, spécialiste des machines pour la maroquinerie

Publié le 05/02/2015

Créée en 1994, l’entreprise ACM fabrique des machines spéciales pour le secteur de la maroquinerie. Richard Sylvestre a racheté cette société de douze personnes, il y a un an. Un parcours et une reprise réussis pour cet entrepreneur de 42 ans.

Créée en 1994, l’entreprise ACM fabrique des machines spéciales pour le secteur de la maroquinerie. Richard Sylvestre a racheté cette société de douze personnes, il y a un an. Un parcours et une reprise réussis pour cet entrepreneur de 42 ans.

«ACM est reconnu depuis 20 ans pour ses riveteuses ». Richard Sylvestre, le nouveau propriétaire d'ACM, met d'emblée en avant le savoir-faire de l'entreprise qu'il a achetée il y a un an.

Mais il rajoute sa touche : « nous avons fait évoluer ces machines en les rendant intelligentes pour qu'elle détecte si le rivet est bien posé. »

Créée en 1994, à Vichy, par Roger Chastang, ACM (pour Atelier Chastang Mécanique), s'est très vite spécialisé dans la machine spéciale pour la maroquinerie.

L'entreprise, qui s'est installée en 2001 dans la ZAC des Ancises, à Creuzier-le-Neuf, a employé jusqu'à 24 salariés, à l'époque où le maroquinier Louis Vuitton s'est fortement mécanisé. En février 2014, lorsque Richard Sylvestre a pris la direction d'ACM, il y avait 12 salariés.

Avant d'arriver en Auvergne, Richard Sylvestre a travaillé dans le secteur de l'automobile. « J'ai débuté comme vendeur avant de finir, en 2002, directeur d'une concession automobile à Lyon, ma ville d'origine », explique le PDG.

L'année 2002 sera riche en événements pour Richard Sylvestre. D'abord, la société où il travaille est revendue. Ensuite, avec sa femme Annabelle, il découvre et tombe sous le charme de Vichy. Et enfin, il trouve une opportunité de travailler à Clermont-Ferrand, dans une concession automobile. Ce qu'il va faire durant 5 ans avant d'être licencié.

Structure à taille humaine

En juillet 2013, Richard Sylvestre décide de devenir son propre patron. Il se rapproche de la CCI, du réseau entreprendre et de structures d'aide à la reprise qui lui font découvrir ACM, « une petite structure à taille humaine qui éprouvait quelques difficultés. C'était le genre de challenge que j'aime, explique-t-il. En plus, cette entreprise travaille dans le milieu du luxe. »

Richard Sylvestre a repris cette entreprise en février 2014. S'il n'a pas une formation technique à la base, Richard Sylvestre a toujours apprécié le contact avec les ateliers. « Il y a des techniciens avec des compétences. J'ai une formation commerciale. C'est une vraie complémentarité », souligne le patron qui a recruté un nouveau chef d'équipe parmi les salariés d'ACM.

« On se sent un peu seul quand on reprend une entreprise »

Après un an, le nouveau PDG a stabilisé l'entreprise. Le chiffre d'affaires 2013 était de 700.000 euros avec une baisse de 150.000 euros par rapport à 2012. La baisse est enrayée et le patron ambitionne un chiffre d'affaires d'un million d'euros.

« Avec les dessinateurs et monteurs, nous avons pris la route pour rencontrer les clients qui étaient demandeurs. Cela a créé des liens et permis de détecter leurs besoins sur place », explique Richard Sylvestre qui, maintenant qu'il est installé, se souvient du parcours pour sa reprise. « On se sent un peu seul quand on reprend une entreprise. D'où l'importance d'un réseau comme le réseau entreprendre, explique le PDG. Il ne faut pas oublier le soutien de mon épouse. Dans une reprise, on engage ses biens personnels. »

Fiche d'ACM

Source : lamontagne.fr