Le patron de Radiotel passe la main à trois de ses employés

Publié le 19/12/2017

En 1983, Daniel Nebout a fondé, à Vichy, l’entreprise Radiotel, qui rayonne désormais à Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. Il vient de transmettre le flambeau à trois de ses employés.

En 1983, Daniel Nebout a fondé, à Vichy, l’entreprise Radiotel, qui rayonne désormais à Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. Il vient de transmettre le flambeau à trois de ses employés.

radiotel vichy

Sylvain Regent, Guillaume Moret et Nicolas Herrero, les trois nouveaux directeurs associés de Radiotel / photo Dominique Parat

Sylvain Regent, 34 ans. Guillaume Moret, 45 ans. Nicolas Herrero, 38 ans. Jeunes cadres dynamiques, selon la formule consacrée. Et nouveaux directeurs associés de Radiotel, depuis une poignée de semaines.

Jusque-là, c’est Daniel Nebout, le fondateur, qui tenait encore les rênes de la société, partenaire historique de SFR et spécialisée dans la gestion de solutions globales de téléphonie et Internet, qu’il a fondée en 1983, à Vichy. Son credo : le développement de solutions en termes de réseau et télécom ; Wifi et VPN, sécurité, fibre optique, data, réseaux, mails…

2.500 clients, 23 salariés, 4 millions de chiffres d’affaires

D’abord à destination du grand public, puis, dès 2004, des entreprises. Une branche qui conserve son siège au sein de la cité thermale, mais se déploie aujourd’hui à Clermont-Ferrand et Saint-Étienne.

À l’heure de passer la main, retraite oblige, Daniel Nebout a voulu jouer la transmission.

« Nicolas était déjà directeur général, c’était assez logique. Mais Guillaume et moi, qui sommes dans l’entreprise depuis 2005, on ne s’y attendait pas du tout ! », sourit Sylvain Regent. Si le nouveau trio de dirigeants reprend l’entreprise, il souhaite surtout s’inscrire dans les pas de son prédécesseur, qui d’ailleurs les « accompagne » pendant les premiers mois, et restera à portée de conseil, en cas de besoin.

« La société est viable financièrement, et notre relation était déjà bien établie. Il n’y a jamais de prises de bec entre nous, tout est basé sur l’échange. »

Aujourd’hui, Radiotel compte quelque 2.500 clients et 23 salariés, pour un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros. Son axe de développement : les PME locales et régionales. « On ne touche pas aux grands comptes, nous sommes nous-mêmes une PME, et c’est dans ce secteur que nous avons une valeur ajoutée. »

Recrutement de deux commerciaux à Saint-Étienne et Clermont-Ferrand 

Avec une particularité : « On privilégie le contact avec le client, on n’a pas de 0.800, mais une proximité, on tient à la valeur humaine de la relation. » À court terme, Radiotel compte sur le déploiement de la fibre, notamment sur le bassin de Montluçon, pour étendre son marché. Et souhaite recruter, deux commerciaux, à Saint-Étienne comme à Clermont-Ferrand, pour parvenir à « quatre/cinq personnes par agence ».

Et rapidement sortir de l’image « SFR » collée à l’image de la société : « Nous sommes partenaires de SFR à 70 % pour l’instant, poursuit Guillaume Moret, les gens nous assimilent à cet opérateur, mais nous souhaitons toucher un plus large public ».

Les trois associés embrassent ce « nouveau challenge » avec un enthousiasme tout neuf, reconnaissant de « la marque de confiance » de Daniel Nebout.

« Nous avons investi de l’argent, mais pas grand-chose ne change, en fait, termine Sylvain. En revanche, on sent un nouveau dynamisme dans l’entreprise et vis-à-vis des clients. D’ailleurs, on va changer notre communication, la moderniser. »

Avec « de grosses perspectives de développement » pour bercer leurs maigres heures de sommeil. « La différence est peut-être là. Quand on est salarié, on coupe facilement avec le travail. Aujourd’hui, on a un peu plus de mal à décrocher… »

Source : www.lamontagne.fr