L'Ehpad Jeanne-Coulon va doubler sa capacité au cœur de Vichy

Publié le 10/02/2018

Situé en plein cœur de ville, à deux pas de la gare, l’Ehpad Jeanne-Coulon s’agrandit, grâce aux transferts de lits de l’hôpital. Un chantier de 11 millions d’euros, qui devrait être terminé au 2e semestre 2019.

Situé en plein cœur de ville, à deux pas de la gare, l’Ehpad Jeanne-Coulon s’agrandit, grâce aux transferts de lits de l’hôpital. Un chantier de 11 millions d’euros, qui devrait être terminé au 2e semestre 2019. 

ehpad vichy

Onze millions d’euros d’investissement. Un immeuble flambant neuf, avec pignon sur la rue Doumer d’un côté, et Neuve de l’autre.

Quitte à s’étendre, l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Jeanne-Coulon ne fait pas les choses à moitié. Mieux, il double quasiment sa capacité d’accueil. De 51 à 96 lits.

« L’Agepaph, via le groupe Sagess, a pu se rapprocher de l’hôpital il y a deux ans, dans le cadre d’un transfert d’agrément, détaille Olivier Marie, directeur de l’Ehpad. » L’occasion, pour chacun des structures, de se recentrer sur leur cœur de métier. « Cela nous permet de développer ce que l’on sait faire, c’est une véritable opportunité. »

Le transfert validé par l’Agence régionale de santé (ARS), le groupe a pu se porter acquéreur de l’ancien immeuble de la Caisse d’Épargne, accolé à l’actuel Ehpad. Une aubaine, facilité par l’entremise de la Ville, et les subventions de l’ARS et du Département.

À l’arrivée, Olivier Marie promet « une résidence de grande qualité ». À des tarifs compétitifs, 50 euros par jour, fixés par le conseil départemental, eu égard à la vocation non lucrative de Jeanne-Coulon. « On ne dégage pas de bénéfices, on va juste équilibrer les comptes », explique Guy Benoît, président de l’Agepaph.

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Sécurité physique et psychique des résidents

« On est tournés le plus possible vers des questions d’accompagnement, de sécurité physique et psychique de nos résidents, poursuit Olivier Marie. » Sans éluder les difficultés inhérentes à l’évolution de la patientèle et à des moyens insuffisants.

« Depuis 2010, j’ai vu l’augmentation de la dépendance. Aujourd’hui, la moyenne d’âge pour les entrées est de 88 ans. On compose avec nos moyens. Moi-même j’ai fait grève la semaine dernière.

Je suis un ancien éducateur spécialisé, et je me bats pour une véritable politique de bientraitance, et de considération qu’on doit avoir autour de la vie des gens. »

Une politique sous-tendue par un souci de taille critique. La gestion la plus efficace d’un côté, et le maximum de proximité de l’autre. « On arrive à bien travailler. Nous avons 38 équivalents temps plein pour 51 résidents, soit un ratio de 0,60, c’est dans la moyenne nationale. Ici, les gens sont très dévoués, aides-soignantes et infirmières. »

L’Ehpad compte d’ailleurs recruter, dans le cadre de son extension, qui accueillera des lits, mais aussi un lieu de vie et un réfectoire supplémentaire. Et qui sera en liaison avec la structure existante, actuellement en location, et que le groupe compte racheter à la Semiv d’ici 18 mois.
En ce qui concerne le bâtiment en construction, la pose d’une première pierre est prévue début mars, et l’ouverture pour le deuxième semestre 2019.

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L'Agepaph. C’est l’Association de gestion des établissements pour personnes âgées et handicapées. Elle a été créée en 2007.
Son activité. L’Agepaph gère deux IME (Aquarelle à Bellerive-sur-Allier ; La Mosaïque à Saint-Pourçain) ; un IEM (Thésée, à Saint-Pourçain) ; l’Ehpad Les Vignes à Dompierre-sur-Besbre ; et a une délégation de gestion pour la Maison d’accueil temporaire du Val de Besbre à Jaligny. Association non lucrative (loi 1901), elle applique le tarif préconisé par le Département.
Son fonctionnement. L’association emploie 204 salariés. Elle est gérée par un conseil d’administration de treize membres bénévoles, issus de mutuelles.
Son regroupement. Le 1er février 2012, l’Agepaph s’est regroupée avec deux autres structures, l’Averpahm (Association pour Vichy et sa région de parents et amis de personnes en situation de handicap) et l’Abah (Association Bourbonnaise pour Adultes Handicapés), dans un groupe de coopération sociale et médico-sociale, sous le nom de SAGESS (Solidarités associative pour la gestion des établissements et services spécialisés). Depuis, l’Adsea (Association départementale de la sauvegarde de l’enfance à l’adulte) de l’Allier a intégré le groupe.

Source : www.lamontagne.fr