Après une année 2014 atone, le climat des affaires s’est légèrement amélioré en 2015.
Après une année 2014 atone, le climat des affaires s’est légèrement amélioré en 2015. L’activité reste toutefois en deçà de son niveau moyen de longue période dans tous les grands secteurs,industrie, services et construction.
La reprise progressive de l’activité en zone Euro a bénéficié à l’économie française, mais a été atténuée par le ralentissement des pays émergents.
L’impact économique des attentats meurtriers de janvier et novembre a été temporaire et limité à quelques secteurs des services marchands.
En 2015, le PIB a progressé de 1,1%, après une croissance de 0,2% en 2014. La contribution au PIB de la demande intérieure hors stocks est de 1,1 point en 2015 après 0,5 en 2014. Cette progression provient en grande partie de la hausse de la consommation des ménages (+1,4%, après +0,6% en 2014), elle-même portée par une amélioration globale du pouvoir d’achat. L’investissement des entreprises a poursuivi
sa progression (+2,0% en 2015 comme en 2014), soutenu par le CICE et le dispositif de suramortissement. L’investissement des ménages a reculé de nouveau, mais moinsfortement qu’en 2014 (-3,0% après -5,3%) : le marché de l’immobilier neuf reste mal orienté en dépit du dispositif Pinel. La variation de stocks a contribué positivement à la croissance (+0,2 point), contrairement au commerce extérieur (-0,1 point).