Marie Delenclos, histoire d'une intégration au territoire réussie

Publié le 29/05/2017

Le Pôle santé des Célestins vient de s’enrichir d’une nouvelle spécialiste : Marie Delenclos est phytologue et naturopathe. Rencontre.

Le Pôle santé des Célestins vient de s’enrichir d’une nouvelle spécialiste : Marie Delenclos est phytologue et naturopathe. Rencontre.

marie delenclos

Au départ de l'aventure, Marie Delenclos a rencontré Vichy Val d'Allier Développement sur le salon parisien Parcours France (en partenariat avec la Mission accueil du département de l'Allier et le Comité d'Expansion économique), qui l'a ensuite fait rencontrer le docteur Thierry Haag. S'en est suivie une préparation à son installation avec notamment un accompagnement financier pour l'accueillir sur le territoire vichyssois.

Ci-dessous, l'article de La Montagne du 28 mai 2017

À la croisée des chemins entre les usages traditionnels ancestraux et les connaissances scientifiques récentes, la phytologie est un pont entre deux époques.

1 Qu’est-ce que la phytologie ?

Avec d’autres moyens naturels comme le régime alimentaire ou l’hygiène de vie, les plantes sont utilisées par les phytologues pour équilibrer certaines fonctions de l’organisme. « Culturellement, les gens adorent les plantes et se tournent de plus en plus vers les naturopathes, assure Marie Delenclos. J’exerce cette pratique qui est considérée par l’Unesco comme une médecine traditionnelle européenne et non conventionnelle donc non remboursée par la Sécurité sociale. C’est une approche complémentaire qui ne peut se substituer à la médecine conventionnelle, sauf s’il s’agit de faire de la prévention. »

2 Quel est le profil de Marie Delenclos ?

Issue d’une culture familiale du soin avec une identité « très écologique » et « très nature », Marie Delenclos est arrivée à Vichy à la fin de l’année 2016 pour intégrer l’équipe pluridisciplinaire du Pôle santé Les Célestins, dirigée par le docteur Thierry Hagg. « Je ne suis ni herboriste, ni pharmacienne et je ne fais pas de préparations pharmaceutiques ou de diagnostics. Je ne suis pas médecin, précise la phytologue et naturopathe. Je propose un accompagnement adapté à ce qu’exprime la personne qui me consulte. Il faut être acteur de sa santé car les conseils d’hygiène de vie s’associent inéluctablement aux préconisations. Les plantes nous permettent d’utiliser des informations biochimiques que nous pouvons employer pour notre santé. De la sorte, la vie prend soin de la vie. »

3 Comment les plantes sont-elles utilisées ?

Marie Delenclos utilise une multitude de plantes sous plusieurs formes différentes. « Une plante, c’est un portrait. Il faut connaître la plante sous toutes ces facettes et l’utiliser à bon escient en fonction de la personne que l’on a en face de soi. Il n’y a pas de généralité possible et pas de remèdes miracles. Il n’y a que des plantes qui correspondent aux besoins d’une personne, à son portrait clinique en somme, indique Marie Delenclos. Lorsque je reçois une personne, je regarde tout, la peau, les mains, les pieds, etc. Je prends le temps de l’écouter, de comprendre car le physique et le psychique sont intimement liés. Le corps, c’est un tout. »

4 Comment agissent les plantes ?

Les plantes ont des propriétés physiques en agissant localement par exemple, mais elles peuvent également, par leurs parfums, avoir une action sur l’émotionnel. « Par exemple, l’immortelle de Corse peut agir localement sur un hématome mais elle a également une action calmante en respirant l’odeur. Avec les plantes, il est aussi possible d’accompagner dans l’émotionnel. Tout dépend de la façon et des extraits qui vont être employés. » En tisanes, en huiles essentielles, en solution hydroalcoolique, ou sous forme de « marcérat de cellules souches embryonnaires diluées », les plantes « peuvent, de multiples façons, nous permettent de cultiver sa santé ».
Certains usages traditionnels ont plus de 1.000 ans. « Certains ont été créés, puis ils ont été infirmés et le plus souvent confirmés par des données scientifiques. Aujourd'hui, nous sommes à la croisée des chemins. C’est passionnant. »

Source : La Montagne (28/05/2017)