NizerollesSystèmesÉlectroniques (700 salariés) prend le contrôle d’ECTIndustries (170 salariés)

Publié le 23/09/2011

Nizerolles accueillait déjà cinq sièges sociaux d’entreprises. Toutes sous la bannière NSE. Bientôt, le village bourbonnais en comptera une sixième. La première cotée en bourse.


La nouvelle est venue non pas d’une place boursière mais d’un tout petit village de 300 habitants, niché au coeur de la Montagne bourbonnaise.
C’est depuis son bureau de Nizerolles, au siège social de NizerollesSystèmesÉlectriques (NSE), que François Lacoste, l’enfant du pays et patron fondateur du groupe éponyme, a déclaré, par voie de communiqué , le 31 août, à l’Autorité des marchés financiers que son entreprise prenait le contrôle, à hauteur de 51,50 % du capital, de la société ECT Industries, cotée en bourse sur le marché Alternex des PME.

Fusion début 2012

Dans la foulée, NSE lançait une offre publique d’achat en direction des autres actionnaires de ECT. À terme, début 2012, les deux sociétés sont appelées à fusionner. Avec
Nizerolles pour siège social. Comme toutes les autres composantes du groupe NSE.
Le groupe NSE, 700 salariés dont 460 en France, à Nizerolles, Abrest , Clermont- Ferrand et Riom, concentre ses activités autour de deux pôles : l’intégration (fabrication de produits en sous-traitance) et le support services de produits électroniques et mécaniques (aprèsvente, maintenance, relations clients, logistique), dans les secteurs de l’aéronautique, de la défense et de la grande industrie.

Le rachat d’ECT Industrie donne une nouvelle dimension à la holding bourbonnaise. « On passe à plus de 800 salariés et, surtout, observe François Lacoste, on gagne en complémentarités ». Le soustraitant d’hier pourra désormais travailler sous sa propre marque. Ce qui change tout. ECT, 170 salariés, présente en effet l’avantage de concevoir sous son propre nom des produits électroniques à haute valeur ajoutée. Ce qui dégage des marges plus importantes. Il se trouve, en plus, que ECT opère dans les mêmes secteurs d’activités que NSE et sur des pays où NSE est également présent.
Ce rapprochement va également ouvrir de nouveaux marchés. Ainsi , l’usine NSE d’Abrest, spécialisée dans la réparation de matériels informatique et électronique, peut espérer récupérer de nouveaux clients. Le site connaît actuellement une baisse d’activité du fait qu’on ne répare plus, aujourd’hui, les imprimantes et la plupart des ordinateurs. « On va pouvoir désormais migrer vers de nouveaux services dans les secteurs industriel et aéronautique », prévoit François Lacoste.
 

Source : La Montagne