Plate-forme équine

Publié le 22/07/2011

Le projet de Vichy Val d'Allier, une plate-forme équine au Domaine de la Cour à Bellerive-sur-Allier, avance de jour en jour. La consultation pour la gestion du site est lancée.

Le projet de Vichy Val d'Allier, une plate-forme équine au Domaine de la Cour à Bellerive-sur-Allier, avance de jour en jour. La consultation pour la gestion du site est lancée. Jean-Michel Guerre, président de Vichy Val d'Allier (VVA), a présenté dernièrement son projet à la presse. Extrait de La Montagne.

Un territoire équin . « Si on a décidé d'acheter 62 hectares au domaine de la Cour il y a dix ans, c'est qu'il y avait du potentiel. La réputation des équipements de l'agglo en matière équine est connue, notre territoire est très riche. Il y a un vrai potentiel. Depuis dix ans, on ne le valorisait pas assez. Nous continuons de travailler avec le stade équestre du Sichon, l'hippodrome et le milieu professionnel local. »

Les fonctions de la plate-forme . De la recherche (scientifiques et vétérinaires) ; la formation aux métiers du cheval ; l'équithérapie pour soigner les gens qui ont des problèmes mentaux, la lutte contre le handicap ; le tourisme (proximité de la forêt de Randan, la vallée de la Sioule, la Montagne bourbonnaise ; l'événementiel (un manège couvert permettra de faire des compétitions toute l'année).

L'enjeu . « Ce n'est pas un centre équestre de plus. On veut développer autre chose, faire monter l'ensemble et avoir des retombés économiques pour tout le monde. C'est un outil à disposition des professionnels. Nous voulons être identifiés au niveau national et européen. »

Financement . Le coût estimé du projet est de 10 millions d'euros : 2 M d'euros d'euros pour l'Etat ; 2,5 M d'euros pour la Région ; 500.000 euros pour le Conseil général ; et les fonds Eperon ont été sollicités. Les autres 5 millions devront être financés par le gestionnaire privé. De son côté, VVA devra payer un loyer chaque année. De 300 000 à 400.000 euros dans le meilleur des cas.

Un partenariat public\privé . La gestion du site sera confiée à un privé. « Des fonctionnaires territoriaux ne sont pas compétents pour gérer un tel site. Nous avons besoin de professionnels de la filière équine. Le partenariat public\privé, c'est partager les compétences et les risques financiers. » La consultation est lancée et « plusieurs » entreprises seraient intéressées. « Nous allons leur envoyer un cahier des charges et ils feront une offre. C'est un projet sur vingt ans, avec des évolutions nécessaires. »

Calendrier . Les études ont débuté cette années pour deux ans. Ensuite, les travaux commenceront, pour une durée d'un an.