Thierry Gebel, directeur de l’hôpital de Vichy

Publié le 25/09/2013

Thierry Gebel, le nouveau directeur de l’hôpital de Vichy depuis un mois et demi, visite et découvre chaque service. Il devra notamment élaborer le nouveau schéma directeur qui planifie les investissements à venir. La Montagne l'a rencontré.

Thierry Gebel, le nouveau directeur de l’hôpital de Vichy depuis un mois et demi, visite et découvre chaque service. Il devra notamment élaborer le nouveau schéma directeur qui planifie les investissements à venir. La Montagne l'a rencontré. Interview

En poste depuis le 5 août, Thierry Gebel est le nouveau directeur du centre hospitalier Jacques-Lacarin. Cet Alsacien de 37 ans était précédemment directeur du centre hospitalier d'Épinal Golbey, dans les Vosges.

Quel est votre parcours professionnel ?

J'ai un parcours assez classique au niveau des études : Sciences Po Strasbourg, prépa ENA avant l'École nationale de santé publique de Rennes d'où je suis sorti en 2001. J'ai ensuite été affecté au centre hospitalier de Remiremont, dans le sud des Vosges, où j'ai été successivement directeur des ressources humaines, directeur financier avant d'être directeur par intérim. C'est ce qui m'a donné envie d'aller vers des postes de chef d'établissement. J'ai ensuite été directeur du CH de Golbey, spécialisé dans la réadaptation et la prise en charge de la personne âgée, de 2007 à 2009, avant qu'on me demande de prendre également la direction de l' hôpital d'Épinal qui souffrait de pas mal de maux. J'ai effectué la fusion des deux établissements en 2012.

Pouvez-vous nous présenter l'hôpital de Vichy ?

Le CH est un hôpital de taille importante puisqu'on dépasse les 2.000 bulletins de paie avec 1.800 équivalents temps plein. En ordre de grandeur budgétaire, c'est 140 millions d'euros. C'est un établissement qui a une activité soutenue.

On sait que certains hôpitaux sont dans le rouge, comme Montluçon par exemple, quelle est la situation du CH de Vichy ?

Elle est correcte mais il faut être vigilant. Aujourd'hui, les finances de la Sécu sont mises à rude épreuve, les moyens se raréfient, les charges augmentent, il faut rechercher l'optimisation en permanence. On a un léger déficit. Sur le résultat 2012, il est de 500.000 euros. Sur un budget de 140 millions, ce n'est pas énorme. L'objectif, c'est d'être dans ces eaux-là cette année.

Quel est le principal chantier qui vous attend ?

C'est d'abord prendre connaissance de l'hôpital, avant d'en parler de façon pertinente. J'essaie de comprendre le fonctionnement et les perspectives de chaque service. Côté chantier, l'hôpital doit faire face à des investissements de modernisation pour continuer à offrir une prise en charge satisfaisante pour les patients. Ce sont des équipements opératoires, des IRM, l'enjeu, ça va être de financer tous ces équipements dans les années à venir.

Source : lamontagne.fr du 25/09/13

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Photo : DR – Le Républicain Lorrain