Un savoir-faire transmis depuis 70 ans à la bijouterie Pélissier

Publié le 01/01/2017

Le 1er février, la bijouterie Pélissier « La Régence » sera reprise par Benjamin Pélissier. Il va succéder à son père et perpétuer une tradition familiale s’étalant, bientôt, sur cinq générations.

Le 1er février, la bijouterie Pélissier « La Régence » sera reprise par Benjamin Pélissier. Il va succéder à son père et perpétuer une tradition familiale s’étalant, bientôt, sur cinq générations.

bijouterie pelissier vichy

Bijouterie Régence Pélissier Vichy, 5ème génération de bijoutier © Dominique PARAT

La transmission d’un commerce d’un père à son fils est, somme toute, assez naturelle. Quand c’est sur cinq générations, là, on entre dans l’exceptionnel. C’est le cas de la bijouterie Pélissier « la Régence », à Vichy. Le 1er février 2017, Benjamin Pélissier va succéder à son père. Une manière de faire perdurer une belle histoire de famille et un savoir-faire vieux de 70 ans.
Situé rue du Président-Roosevelt depuis mai 1992 et sa reprise par Jacques Pélissier, l’établissement n’a pas toujours été logé dans l’hyper-centre.

De « Vichy souvenirs »  à « La Régence »

Le début de l’histoire s’est écrit à l’angle de la rue Besse, juste après la guerre. À cette époque, la boutique s’appelle « Vichy souvenirs ». Comme son nom l’indique, elle propose des souvenirs de la ville thermale à une époque où le tourisme est conséquent. Bijoux fantaisie et bijoux de valeur ont aussi leur place derrière la vitrine.

Le virage vers l’activité exclusive de bijouterie se fait vingt ans plus tard avec le déménagement rue du Maréchal-Foch. En mai 1965, la boutique prend ses quartiers au Régent, à côté du CCVL, et change de nom en s’inspirant de celui de l’immeuble. « La Régence » est née. 
La troisième génération est à la tête de la bijouterie et crée une activité aujourd’hui abandonnée, celle des bijoux d’occasion.
« C’était une autre époque, confie Jacques Pélissier. Beaucoup de touristes fréquentaient le casino de Vichy. Certains gagnaient et venaient acheter des bijoux. D’autres perdaient et vendaient leurs bijoux pour se refaire. La boutique fermait à 22 heures pour leur permettre de venir directement. »
Un demi-siècle plus tard, l’établissement a gardé le nom de « La Régence ». Celui de ses propriétaires figure désormais en lettre capitales, à ses côtés.

La cinquième génération

« Cet héritage est une chance pour moi, explique Benjamin Pélissier. Il est en même temps lourd à porter car il me met la pression de la réussite afin de faire perdurer cette tradition familiale. »
Benjamin Pélissier est tombé dans ce métier quand il était petit. Même si la vocation est arrivée tardivement. De par sa formation et son expérience dans des ateliers de création à Lyon, il a lancé depuis cinq ans, une ligne de bijoux à son nom. Une manière de se démarquer en laissant son empreinte sur l’héritage qu’il laissera peut être aux prochaines générations.

Source : lamontagne.fr