Une maison de santé en projet à Saint-Yorre

Publié le 17/01/2019
maison de sante saint yorre

L’Agence régionale de Santé (ARS) a validé le projet de création d’une maison pluridisciplinaire à Saint-Yorre . Elle devrait réunir sous un même toit des professionnels médicaux et paramédicaux.

L’Agence régionale de santé (ARS) vient de labelliser le projet porté par l’Association pour la santé du bassin de Saint-Yorre, qui rassemble une quinzaine de praticiens médicaux et paramédicaux, – médecins généralistes, gynécologue, dentiste, infirmiers, kinés, psychologues, etc. –, souhaitant travailler ensemble pour anticiper les prochains départs en retraite et pérenniser une activité médicale dans le bassin de Saint-Yorre.

Leur zone d’intervention compte près de 20.000 habitants, avec une partie sur le Puy-de-Dôme. Et, sur les huit médecins généralistes que compte ce territoire, « deux partiront en retraite dans les quatre à cinq années à venir », indique l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes dans un article de lamontagne.fr.

La commune, propriétaire du site Frulact où est déjà installée la clinique vétérinaire, envisage de réaménager un bâtiment pour accueillir les praticiens. « Une étude de faisabilité a été réalisée en fonction des besoins des professionnels qui souhaitent intégrer la maison de santé, explique Joseph Kuchna, maire. Elle nous conduit à un budget estimé, pour l’instant, à 3 millions d’euros. »

Des studios pour héberger stagiaires et remplaçants

La surface de la structure s’étendrait sur 1.400 m2 avec des cabinets médicaux, des locaux techniques mais aussi des studios permettant de loger des médecins stagiaires et médecins remplaçants qui, comme l’espère la commune, s’installeront peut-être à Saint-Yorre par la suite. « Ils auront un logement, sur place, et la possibilité de travailler avec plusieurs praticiens », souligne Joseph Kuchna.

Les marchés seront lancés cette année, pour trouver un maître d’œuvre et solliciter des subventions. L’ARS, pour sa part, accompagnera le projet « par le versement d’une aide de 50.000 € maximum ». La pose de la première pierre est envisagée « au mieux » au cours du second semestre 2019.

Source : lamontagne.fr