« Au Japon, la France est perçue comme un pays dangereux »

Publié le 03/02/2017

Arrivé de Tokyo en octobre, Kazuya Sato apprend le français au Cavilam de Vichy afin de travailler en Nouvelle Calédonie, pour son entreprise. Mais avant d’accepter la formation, le jeune Japonais a hésité.

Arrivé de Tokyo en octobre, Kazuya Sato apprend le français au Cavilam de Vichy afin de travailler en Nouvelle Calédonie, pour son entreprise. Mais avant d’accepter la formation, le jeune Japonais a hésité.

Malgré sa réputation d’excellence, le Cavilam perd des stagiaires. Pourquoi ? Kazuya Sato, Japonais de 29 ans, nous donne un élément de réponse.
« Il n’y a pas si longtemps, la France était vue comme un pays très sûr au Japon. Mais avec les attentats de Charlie Hebdo et de Nice, il n’y a pas longtemps, tout a changé. Bien sûr, au Japon, tout le monde aime la France, avec sa culture, sa gastronomie, son patrimoine… Mais le nombre de touristes japonais diminue. La France est perçue comme un pays dangereux. »

« Avec les attentats, tout a changé »

Pourtant, il s'est laissé séduire.  « Un collègue, qui est venu au Cavilam il y a quelques mois pour apprendre le français, m’a recommandé de venir ici. J’ai hésité avant de venir en France et c’est vrai que j’ai eu peur pendant les fêtes de Noël. Il y avait une sortie organisée à Lyon pour la Fête des Lumières et je n’y suis pas allé. J’ai préféré attendre quelques semaines. Mais après avoir commencé ma vie ici, j’ai réalisé que Vichy n’est pas une ville dangereuse. Le Cavilam est une très bonne école avec des enseignants très passionnés, c’est ça qu’il me fallait. J’ai fait le bon choix. »

Source : lamontagne.fr