Auvergne vecteur d’innovation complète sa palette

Publié le 16/12/2015

Avec l’intégration du Crédit Agricole, actée hier soir, par convention, le dispositif Auvergne vecteur d’innovation (AVI), piloté par la Chambre de Commerce et d’Industrie Auvergne (CCI), complète son offre de conseil aux entreprises.

Avec l’intégration du Crédit Agricole, actée hier soir, par convention, le dispositif Auvergne vecteur d’innovation (AVI), piloté par la Chambre de Commerce et d’Industrie Auvergne (CCI), complète son offre de conseil aux entreprises.

AVI a été lancé il y a un an, avec pour partenaires initiaux EDF, Limagrain, Michelin et Volvic. L’arrivée de la première banque régionale diversifie encore la palette proposée.
La convention de partenariat a été signée à Clermont-Ferrand, au siège du Crédit Agricole, représenté par Thierry Hardy, en présence de Bernard Schoumacher, président de la CCI, Alain Martel (EDF), Jean-Claude Guillon (Limagrain), Michel Blache (Volvic) et Patrick Ozoux (Michelin).

« Nous sommes heureux et fiers de faire partie d’AVI, qui renforce la crédibilité des nouveaux entrepreneurs et leurs chances de succès », a indiqué Thierry Hardy. AVI se veut complémentaire des dispositifs traditionnels d’aide financière et n’entre pas en concurrence avec les cabinets de conseil privés, auxquels les jeunes porteurs ne peuvent faire appel, faute de moyens.

Durant sa première année d’existence, le dispositif AVI a appuyé seize dossiers (starts-up ou entreprises plus confirmées), délivrant, selon les cas et les demandes, une expertise technologique, financière, juridique ou stratégique.

Xavier Faure, cogérant de Bipilote, société créée en septembre 2015 qui développe des solutions de gestion de matières premières à destination des agriculteurs, fait partie des bénéficiaires. Il a ainsi pu échanger avec Jean-Luc Guillon (Limagrain), soulignant l’importance de ces échanges et contacts pour l’avancement de son projet.

La CCI Auvergne existant encore jusqu’en 2017, AVI suivra et son président espère qu’« il perdurera bien au-delà, via le réseau départemental des CCI ».
« Nous avons bien l’intention de poursuivre l'animation de l’écosystème auvergnat », confirme Jean-Claude Guillon.

Source : La Montagne