Ces scieurs qui font vivre l’industrie du bois

Publié le 17/04/2019
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En Montagne Bourbonnaise, rencontre avec 2 scieurs.

« Je ne scie que des résineux achetés 50 km à la ronde, explique Patrice Basmaison qui est rentré dans le métier avec son père et son oncle. À l’époque, on sciait 800 m3 de bois en grume. Il y a dix ans, j’ai déménagé dans un bâtiment neuf à l’entrée de Lavoine pour me développer. Aujourd’hui, nous sommes trois salariés au sciage plus ma femme au secrétariat. Nous passons 5.000 m3 de grume. » indique Patrice Bamaison dans un article relayé par lamontagne.fr

La scierie de la Terre de l’Orme est un maillon de la chaîne du bois de la Montagne bourbonnaise. « Cela fait de l’activité pour le pays, explique Patrice Basmaison. Il y a les transporteurs, les bûcherons, les débardeurs… cela fait du monde dans les restaurants. Et il ne faut pas oublier toute la partie gestion des forêts. »

Le village de Lavoine abrite aussi la scierie de Michel Gérard qui a la particularité d’avoir une double activité : scieur et agriculteur. Installé dans le village de Pion, il transforme 1.000 m3 de grumes annuellement. « Lorsque je suis arrivé en 1986 pour reprendre la ferme de mes beaux-parents et remonter leur scierie, il avait huit scieurs à Lavoine, dont trois dans le village de Pion. Nous ne sommes plus que deux avec Patrice Bamaison », explique Michel Gérard qui élève 80 charolaises.

« J’ai baissé l’activité de la scierie. J’ai 54 ans et personne pour reprendre derrière moi, précise-t-il. Je travaille de façon traditionnelle pour des charpentiers, agriculteurs, particuliers avec du bois local. C’est au coup par coup, à la commande, bien souvent à partir d’un croquis du client. Mais je propose des carports en montage traditionnel prêt à poser. Ou du bois pour les ossatures de maison. »

Source et en savoir plus : lamontagne.fr/ Denis Lorut / photo Emeric Enaud