Création d'entreprises : la micro-entreprise plébiscitée en Allier

Publié le 05/04/2017

Elles ont le vent en poupe. En 2016, 71,9 % des nouvelles immatriculations à la Chambre de métiers et 50 % à la CCI de l’Allier ont été faites sous le régime de la micro-entreprise.

Elles ont le vent en poupe. En 2016, 71,9 % des nouvelles immatriculations à la Chambre de métiers et 50 % à la CCI de l’Allier ont été faites sous le régime de la micro-entreprise.

Créées en 2009, on les appelait auparavant les auto-entreprises. Depuis 2016, elles sont devenues les micro-entreprises. Un changement de nom. Mais pas de changement sur le principe : alléger les règles du régime de l’entreprise individuelle.

Depuis son lancement il y a 8 ans, le statut connaît un succès qui se confirme et qui s’affirme dans le département auprès des porteurs de projet franchissant le pas pour monter une affaire.

Depuis 2009, 58 % des entreprises qui ont été immatriculées l’ont été sous le statut de l’auto-entreprise, puis de la microentreprise.
Avec une accélération dernièrement. Ainsi, sur les 484 nouvelles entreprises artisanales immatriculées en 2016 par la Chambre de Métiers, 348 (71,9 %) l’ont été sous le statut de la micro-entreprise.

Aucun mystère derrière cette évolution. Mais une raison limpide : l’adoption du régime de la micro-entreprise s’accompagne de plusieurs facilités. En faisant ce choix, le porteur de projet bénéficie d’un régime social et fiscal simplifié.
Par ailleurs, le micro-entrepreneur ne facture pas la TVA. Mais en contrepartie, il ne peut pas non plus la récupérer.
Une caractéristique du régime qui peut s’avérer handicapante pour certaines activités qui nécessitent beaucoup d’achats ou le recours à des prestataires.

Quoi qu'il en soit , le constat est le même du côté de la CCI de l’Allier : « La micro-entreprise est devenue un véritable phénomène », confirme Stéphanie Simonnet-Bujadoux, responsable du pôle TPE. 50 % des nouvelles entreprises immatriculées par la CCI de l’Allier l’année dernière l’ont ainsi été sous le régime de la micro-entreprise.
Parmi les micro-entrepreneurs enregistrés, des salariés, des étudiants, des retraités : « La particularité chez ceux immatriculés à la CCI, c’est qu’il s’agit régulièrement pour eux d’un complément d’activité. Ce qui peut les motiver à monter leur affaire, c’est de bénéficier d’un complément de revenu ».

Source : La Montagne (5 avril 2017)