Créer son entreprise en Auvergne quand on est interdit bancaire

Publié le 01/02/2017

Jusqu’au vendredi 3 février, l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) rencontre, à Clermont-Ferrand, Riom, Vichy et Moulins, des chômeurs qui n’ont pas accès aux prêts bancaires classiques mais qui souhaitent créer leur entreprise.

Jusqu’au vendredi 3 février, l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) rencontre, à Clermont-Ferrand, Riom, Vichy et Moulins, des chômeurs qui n’ont pas accès aux prêts bancaires classiques mais qui souhaitent créer leur entreprise.

L’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) organise régulièrement des ateliers pour promouvoir le microcrédit. Jusqu’au vendredi 3 février, elle accompagne des chômeurs qui n’ont pas accès aux prêts bancaires classiques mais qui souhaitent créer leur entreprise. A Clermont-Ferrand, Riom,Vichy ou encore Moulins, l’ADIE apporte une aide précieuse pour la concrétisation de projets. En Auvergne, 300 personnes bénéficient, chaque année, des conseils de l’association.

Parmi eux, Isabelle Monier. Il n’y a pas si longtemps encore, elle tenait une mercerie avant de mettre la clef sous la porte, suite à une faillite. Aujourd’hui, elle est redevenue chef d’entreprise. Sa société propose des locations de dinosaures robotisés pour des projets évènementiels. Comme on pouvait s’y attendre, la plus grande difficulté, pour elle, a été de trouver un financement pour créer son entreprise. Isabelle était, en effet, interdit bancaire. Grâce au microcrédit, elle a réussi à acquérir son premier animal. « Ça nous a servi de carte de visite, ce qui nous a permis de démarcher nos clients pour leur montrer le potentiel de nos robots » explique Isabelle. Grâce à cette première acquisition, elle a réussi à signer ses premiers contrats et lancer, ainsi, son activité.

Le microcrédit permet d’emprunter jusqu’à 10.000 euros. L’association pour le droit à l’initiative économique soutient ces futurs chefs d’entreprise. "On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de personnes qui avaient peu de moyens mais beaucoup d’idées, qui avaient des initiatives, qui avaient envie de travailler. Il leur manque parfois 1.000, 2.000 ou 3.000 euros pour acheter leur premier stock et créer leur entreprise »constate Solène Labiaule, Déléguée territoriale de l’ADIE.
Grâce aux ateliers organisés régulièrement par l’ADIE, des chômeurs viennent s’informer sur le dispositif. C’est le cas d’Olivier qui rêve de créer son food truck.
Jusqu'au 3 février, l'ADIE organise la première édition de son Festival.

Pour retrouver toutes les informations pratiques cliquez ici.

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr