Démographie : l'aire de Vichy proche des 100 000 habitants à l'horizon 2050

Publié le 17/10/2017

"Vieillissement et attractivité conditionnent l’avenir démographique des villes moyennes" titre le dernier rapport de l'Insee, qui dresse une vision de la population des villes moyennes en Auvergne-Rhône-Alpes d'ici 2050. L'agglomération de Vichy serait proche des 100 000 habitants.

"Vieillissement et attractivité conditionnent l’avenir démographique des villes moyennes" titre le dernier rapport de l'Insee, qui dresse une vision de la population des villes moyennes en Auvergne-Rhône-Alpes d'ici 2050. L'agglomération de Vichy serait proche des 100 000 habitants.

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Selon l'Insee, huit villes moyennes (pôle de moins de 150 000 hab.) ont gagné des habitants entre 1999 et 2013, malgré un solde naturel particulièrement faible, voire négatif. Elles abritent une population plutôt âgée et sont situées au sud (Crest, Privas) et à l’ouest de la région (Vichy, Le Puy-en-Velay, Saint-Flour). Elles ont souvent une fonction administrative ou présentielle.

La plupart de ces villes attirent plutôt des retraités ou des actifs au-delà de 40 ans.  Si les tendances se poursuivent, la population de ces villes continuerait à augmenter modérément, sous l’effet exclusif des migrations.

Vichy, si elle perd des habitants face à Clermont-Ferrand, en attire en provenance des petites et moyennes villes environnantes mais aussi de l’aire urbaine de Paris. Elle pourrait à l’avenir connaître une croissance soutenue accompagnée d’un vieillissement important de sa population. Selon ce scénario, sa population augmenterait de 14 400 habitants (+ 0,4 %) et elle approcherait les 100 000 habitants en 2050. En l’absence de migrations, sa population diminuerait en revanche de 8 300 habitants.

Les autres villes moyennes d'Auvergne

D’ici 2050, le Puy-en-Velay gagnerait ainsi 8.700 habitants supplémentaires, soit un rythme de croissance inférieur à 0,3 % par an. En l’absence de migrations, elle pourrait en perdre 2.300.

À Aurillac et Montluçon, les arrivées équilibrent les départs, mais ne compensent pas le déficit de naissances par rapport aux décès et n’enrayent pas le vieillissement de la population. Sauf à regagner en attractivité résidentielle, la population de ces deux villes stagnerait, voire diminuerait à l’horizon 2050. Montluçon ne gagnerait ainsi que 1.400 habitants supplémentaires en près de 40 ans, et Aurillac en perdrait 4. 300. Une personne sur trois serait âgée de 65 ans ou plus.

Source : www.insee.fr