La fusion des régions suscite à Lyon un intérêt assez nouveau pour l’Auvergne.
La fusion des régions suscite à Lyon un intérêt assez nouveau pour l’Auvergne.
Exemple avec ce séminaire organisé par le premier collège du Ceser de Rhône-Alpes.
Tous membres du collège employeur du Ceser (le Comité économique, social et environnemental régional), ils sont réunis ce lundi à Lyon, pour plancher sur l’Auvergne à six mois de la fusion.
Au-delà d’une approche statistique et d’un tableau loin d’être idyllique, leur interrogation principale porte sur l’âme de ce territoire.
C’est quoi l’Auvergne ?
A la sortie, tous sont unanimes. Cette région a quelque chose que Rhône-Alpes n’a pas. « C’est le pragmatisme, affirme le président de la Chambre régionale de Métiers, Alain Berlioz Curlet. Cela tient à l’identité et à la taille de la région, il y a une réactivité plus forte. On a des choses à apprendre. » Représentant le secteur agroalimentaire, Alain Trichard, partage ce sentiment. « Il y a en Auvergne une approche plus opérationnelle alors que les temps de réflexion et d’application des décisions sont plus longs ici. »
Extarit du journal La Montagne du 22/06/2015