Le financement participatif fait de plus en plus d’adeptes. Le festival du court-métrage de Vichy notamment utilise ce levier pour financer une partie de son projet.
Le financement participatif fait de plus en plus d’adeptes. Le festival du court-métrage de Vichy notamment utilise ce levier pour financer une partie de son projet.
Le financement participatif n’est plus l’apanage de quelques illuminés à la recherche d’un nouveau modèle économique. Alors que les aides publiques s’amenuisent, les porteurs de projets culturels s’exposent de plus en plus sur la Toile pour demander un coup de pouce aux particuliers.
Le festival du court-métrage de Vichy vient de lancer un appel aux dons sur un site de crowdfunding. Les organisateurs espèrent collecter 2.500 € afin de financer « une campagne de communication » et développer la notoriété de la manifestation qui se tiendra du 17 au 24 mars.
Le court a besoin d’aide pour « rester en vie »
« Notre objectif n’est pas de faire du profit, mais de remplir les salles, souligne Mathieu Carton, administrateur de l’association En attendant l’été et membre du comité d’organisation. Le festival compte sur la billetterie pour équilibrer son budget. C’est une prise de risque assez importante. »
Après la naissance de la grande région, le festival veut s’offrir une vitrine à Lyon. « L’argent collecté servira à financer des encarts dans des journaux et revues, explique Mathieu Carton. Clermont-Ferrand est la ville du court-métrage. Lyon, la ville du cinéma et de l’audiovisuel. On veut faire connaître le festival. »
La manifestation a besoin d’aide pour « rester en vie ». Déficitaire l’année dernière, elle doit atteindre l’équilibre budgétaire cette saison. Les tarifs des projections vont augmenter. « Cela restera moins cher que le prix d’une place de cinéma, remarque Mathieu Carton. Il faut savoir que le festival prend en charge les frais de déplacement et d’hébergement des professionnels membres du jury. Il finance aussi le déplacement des neuf réalisateurs sélectionnés pour la soirée de clôture. Un budget doit s’équilibrer ! »
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