Ecole de kinés

Publié le 20/07/2015

Pour faire face à une pénurie annoncée de kinés en Auvergne, l’Institut de formation de Vichy en formera douze puis vingt-deux par an en plus.

Fin juin, le concours d’entrée à l’Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) de Vichy s’est déroulé dans de drôles de conditions. L’augmentation attendue du quota d’étudiants n’étant pas encore parue au Journal Officiel, ce sont soixante-huit candidats qui ont été reçus dans un premier temps. Le 8 juillet, dès que le quota est officiellement passé de soixante-huit à quatre-vingts étudiants en première année, le directeur de l’IFMK de Vichy, François Bridon, a appelé les douze candidats suivants pour leur dire qu’ils feraient leur rentrée à l’unique école de kinés d’Auvergne.

Aujourd’hui, il y a plus que jamais urgence : le quota doit à nouveau être augmenté, pour passer à quatre-vingt-dix à la rentrée 2017 et ainsi faire face à la pénurie annoncée de kinés en Auvergne. Et puisque le cursus des étudiants kinés doit passer de trois à quatre ans dès septembre prochain, ce sont, avec les redoublants et les auditeurs libres, 400 étudiants que l’IFMK devra loger à la rentrée de 2018, contre 220 aujourd’hui.

Il y a quelques jours, des travaux ont débuté pour aménager un second amphithéâtre, qui devra être prêt pour la rentrée, le 1er septembre. Mais cela ne suffira pas : l’école de kinés actuelle couvre 2.000 m² et il lui en faut 1.000 de plus pour pouvoir former les futurs kinés dans de bonnes conditions.

Une réunion est programmée avec Claude Malhuret, maire de Vichy et président de la communauté d’agglomération, et le président du conseil d’administration de l’IFMK, Christian Corne, vendredi prochain.

Source : lamontagne.fr