Faire bouger les lignes pour relever les défis du TRM*

Publié le 13/09/2016

Près d’une centaine d’adhérents ainsi que des partenaires du tissu de PME qui constitue la filière Transport-Logistique, ont assisté samedi dernier à l’Assemblée Générale de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) Auvergne.

Près d’une centaine d’adhérents ainsi que des partenaires du tissu de PME qui constitue la filière Transport-Logistique, ont assisté samedi dernier à l’Assemblée Générale de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) Auvergne.

C’est dans les salons de l’hippodrome de Vichy-Bellerive que s’est tenu ce rendez-vous annuel. Le Président Alain Lassalle était entouré pour l’occasion de la Déléguée Générale de la FNTR, Florence Berthelot et de Cendrine Pierre, Chef de service déléguée de la DREAL. Sans oublier Philippe Dessertine*, venu brosser le tableau d’ « une économie mondiale qui vole sur le dos et peine à se redresser ».

Compétitivité, innovation, développement durable, mondialisation : la filière Transport/Logistique est en pleine mutation.
L’enjeu stratégique s’avère également déterminant pour l’Auvergne, située au carrefour européen des flux d’échanges de marchandises.

Moderniser le Transport Routier de Marchandises* (TRM)

Filière majeure du département, le secteur Transport/Logistique de l’Allier compte quelque 150 entreprises et représente près de 2900 emplois. Au niveau local, plus de 80% des professionnels du secteur sont adhérents à la FNTR dirigée par Alain Lassalle.
« Notre situation géographique centrale à la croisée de la RCEA, de l’A71 et de l’A89, met 100 millions de consommateurs à une journée de camion. Elle constitue l’un de nos principaux atouts, qui pourrait être pleinement exploité si nous disposions d’infrastructures routières et d’une réglementation adaptées (Cf. Arrêtés de circulation). Il faut que les choses avancent dans le bon sens ! »

Avec son plan de modernisation intitulé « CAP 2020 », la FNTR a fixé ses priorités, au premier rang desquelles l’indispensable retour à la compétitivité. Pour y parvenir, il importe d’intensifier la lutte contre la concurrence déloyale et le dumping social pratiqués par certains pays européens.
En France, le coût de l’heure de conduite est de 45 à 55 % plus cher que celui d’une entreprise espagnole et 2 fois supérieur à celui de la Pologne. S’ajoute à cela la concurrence des véhicules étrangers effectuant des prestations de transport intérieur en France et dont « les pratiques de cabotage frauduleuses s’avèrent très difficiles à contrôler ».

1 Professeur en Sciences de gestion à l'Université Paris I et membre du Haut Conseil des finances publiques.

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