La France « métropolitaine » se construit

Publié le 03/10/2016

Le projet de loi présenté cet été sur le statut des métropoles doit permettre à Saint-Étienne, Toulon, Dijon et Orléans d’entrer dans le club. Et Clermont-Ferrand, c’est pour quand ?

Le projet de loi présenté cet été sur le statut des métropoles doit permettre à Saint-Étienne, Toulon, Dijon et Orléans d’entrer dans le club. Et Clermont-Ferrand, c’est pour quand ?

Et de quatre qui vont faire dix-neuf.
Depuis cet été, le club des métropoles françaises n’est plus vraiment si restreint que cela. Et on se dit même qu’il devrait bien y avoir encore une petite place pour Clermont-Ferrand.
Ou encore pour d’autres villes comme Tours, Angers ou Mulhouse, qui frappent aussi à la porte.

À la faveur d’un nouveau projet de loi qui assouplit les conditions d’accession au statut de métropole, Toulon et Saint-Étienne ont obtenu leur ticket : les deux villes dépassent les 400.000 habitants dans leur établissement intercommunal. Dijon, avec une communauté urbaine de 250.000 habitants, et Orléans, avec une communauté d’agglo de 280.000, ont aussi décroché leur droit d’entrée : pas sur des critères de population mais parce que les deux villes sont toujours chef-lieu de région.

Et nous ? « Je trouvais que quinze métropoles, c’était bien ; dixneuf, il y en a maintenant assez », a répondu Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire après la présentation du projet de loi. Tout ceci pour en arriver à une question : le train des métropoles va-t-il laisser
l’Auvergne sur le quai de la gare, alors que Clermont est déjà une métropole au sens géographique du terme ?

Le débat a évidemment surgi au sein de la communauté d’agglomération Clermont Communauté, qui va devenir la communauté urbaine Clermont Auvergne Métropole au 1er janvier.
Son président Olivier Bianchi, maire de Clermont, souhaite être « pragmatique et concret ».

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