La SNCF confirme des investissements majeurs

Publié le 10/10/2016

Guillaume Pépy président de la SNCF et les directeurs de ses filiales en Auvergne Rhône-Alpes (SNCF, Kéolis, Géodis) ont tenu une conférence de presse ce jeudi pour évoquer les engagements futurs de l’entreprise publique.

Guillaume Pépy président de la SNCF et les directeurs de ses filiales en Auvergne Rhône-Alpes (SNCF, Kéolis, Géodis) ont tenu une conférence de presse ce jeudi pour évoquer les engagements futurs de l’entreprise publique.

Gilles Cheval, responsable du réseau (4 000 km sur les 30.000 que compte le pays), a notamment expliqué que le chantier actuellement mené sur les voies auralpines est le plus important d’Europe : « En 2012, nous étions sur un investissement annuel de 220 millions d’euros. Nous sommes à 400 millions cette année. Et nous serons à 600 millions en 2019. L’objectif est de rajeunir le réseau et des restaurer les performances. L’âge moyen des lignes est de 33 ans, contre 17 ans en Allemagne », a-t-il indiqué.

Selon Guillaume Pépy, des performances « plus standard » (sic) seront retrouvées entre 2020 et 2024. Il s’agit de l’un des enjeux de la renégociation en cours de la convention qui lie la SNCF avec la Région sur les TER. « Laurent Wauquiez est un président exigeant. Très exigeant », souligne le grand patron de la SNCF. « Nous travaillons à répondre à ses exigences».

Ces dernières années, la Région payait 550 millions d’euros par an à la SNCF pour l’exploitation. En 2016, il faudra retrancher 7 à 8 millions de pénalités pour les manquements constatés (grèves, manque de conducteurs…).

110 millions d’euros pour une commande centralisée à Lyon

La SNCF commence par ailleurs à développer une maintenance prédictive et préventive en posant des capteurs sur son réseau. Elle va installer une commande centralisée du réseau – un investissement de 110 millions d’euros – qui nécessitera de fermer toutes les gares de Lyon la nuit du 11 au 12 novembre.

L’entreprise va également concentrer ses efforts sur l’amélioration du service de la ligne Lyon-Grenoble-Chambéry pour laquelle le parc de machines et les hommes seront dorénavant dédiés. Les gares principales de la région vont également ingurgiter une grande partie des investissements. Part-Dieu, Perrache, Clermont et Grenoble vont subir de lourdes transformations.

Annemasse va devenir la 5ème gare auralpine en 2019 avec le lancement du Léman Express.

Source : http://www.brefeco.com