Le conseil de la filière « Cheval Auvergne-Rhône-Alpes » est né

Publié le 06/07/2016

Élevage, insémination, équitation, courses, compétition, chevaux lourds, loisirs, haras nationaux et formation seront des bases de travail de la filière « Cheval Auvergne-Rhône-Alpes ».

Élevage, insémination, équitation, courses, compétition, chevaux lourds, loisirs, haras nationaux et formation seront des bases de travail de la filière « Cheval Auvergne-Rhône-Alpes ».

D'où la création , le 21 juin, d’un conseil régional avec pour président Robert Maury, un éleveur étalonnier de chevaux au haras d’Aurois, à Servilly (Allier). Un passionné d’équidés depuis un demi-siècle.

« Après plusieurs réunions préparatoires, deux assemblées générales extraordinaires, la fusion des deux anciennes formations (Conseil régional du cheval d’Auvergne et Conseil de la filière cheval Rhône-Alpes) a été validée, explique-t-il.
Notre mission est de mener des actions au sein de la filière équine pour rassembler et favor iser les collaborations. La coordination et la communication seront importantes pour accompagner les porteurs de projets. »

Devenue la deuxième région du cheval de France, l‘Auvergne-Rhône-Alpes se voudra dynamique dans un autre secteur : le tourisme équestre. Des actions seront menées sur les chevaux lourds (Cantal, Haute-Loire) et le recensement des sites (Vulcania, domaine de Randan, Le Pal…). Où les balades seront agrémentées de découvertes culturelles et gastronomiques régionales.
« Des tours opérateurs nous ont approchés. Ça fait partie de nos plans. En Auvergne, nous avons des axes très forts dans le tourisme. Rhône-Alpes travaille sur des circuits Mont Blanc ».

Si les acteurs touristiques sont moindres dans cette région, les concours internationaux sont de très haut niveau. Les centres équestres vivent bien, l’élevage est fort. Sans oublier l’insémination dans l’Ain. « Notre rapprochement ne peut qu’être bénéfique. D’autant que les villes de Lyon, Grenoble et la Suisse, c’est attractif. Ne perdons pas de vue le Sommet de l’élevage à Cournon. Trente nations viennent chercher des patrimoines génétiques. L’économie des deux régions ne peut que favoriser nos projets ».

Reste le handicap de la TVA passée de 5, 5 % à20 %. « Pour compenser cette perte, le fonds d'équitation a versé16 millions d’euros. On verra ce que cela donnera.
Continuons à travailler la trame d’organisation de la filière équine et surtout la communication », précise Robert Maury.

Dynamisme : La filière équine Auvergne-Rhône-Alpes représente 1,202 milliard d’euros de chiffre d’affaires ; 14.000 emplois ; 6.400 entreprises équines, dont 4.400 élevages ; 1.200 établissements équestres ; 81.355 licenciés ; 13.000 épreuves sportives ; 180 réunions de courses hippiques sur douze hippodromes.

Source : La Montagne (06/07/16)