Le contournement sud-ouest de Vichy sera prêt (sauf surprise) pour 2016

Publié le 15/06/2015

Les promesses seront tenues : début 2016, le contournement sud-ouest de l'agglomération de Vichy, entre la sortie de la nouvelle A719 et la route de Thiers à Saint-Yorre, sera ouverte aux automobilistes. 

Les promesses seront tenues : début 2016, le contournement sud-ouest de l'agglomération de Vichy, entre la sortie de la nouvelle A719 et la route de Thiers à Saint-Yorre, sera ouverte aux automobilistes. 

La Montagne est allé se promener sur le chantier, pour faire la point.

Où en est le chantier ? « Il est avancé à 65 %, assure Alain Desvaux, directeur de projet. Les ouvrages d’art, passages inférieurs et supérieurs, passages SNCF, sont terminés. Tous les ouvrages de décharge et ouvrages hydrauliques sont terminés. Les deux ouvrages principaux – les viaducs de l’Allier (205 mètres) et du ruisseau de la Merlaude (115 mètres) – sont à peu près au même stade d’avancement : le tablier est coulé, il nous reste les superstructures à réaliser : bordures, étanchéïté, barrières. Ces deux ouvrages seront terminés à la fin du mois juillet. »

Reste-t-il des opérations périlleuses ? Pas vraiment. Sauf catastrophe, les parties les plus compliquées du chantier, les ouvrages d’art notamment, sont dans le rétroviseur. Les couches de forme et de fondation sont réalisées « à 60 % ». Les travaux de chaussée (les enrobés) vont débuter début août, pour une durée de deux mois. Derrière les travaux de chaussée, il reste les glissières de sécurité, métalliques ou béton, ainsi que la signalisation, verticale et horizontale. Cela devrait conduire jusqu’en novembre, ce qui laissera un mois pour les finitions

Combien d’employés sur le chantier ? L’effectif est en phase descendante mais reste très conséquent : « On était encore à 186, à la fin de la semaine dernière, indique Alain Desvaux. On est monté à 250 au plus fort, en octobre et novembre 2014. » Dans les deux prochains mois, il y aura encore une centaine d’ouvriers sur le chantier. Cela baissera par la suite. Dans le cadre du volet insertion du contrat, 30.000 heures ont été assurées, plus que les 25.000 imposées.

Etait-ce un chantier facile ?  « Non, c’était un chantier très difficile, explique Alain Desvaux. Par la configuration des lieux : on est à la fois en plaine et sur des coteaux, on traverse deux forêts et des terrains très hétérogènes. Le pari était de réemployer un maximum de matériaux, sauf que cela dépend des intempéries. En juillet et août 2014, il y a eu 185 mm de pluie pendant les terrassements. Cela nous a perturbés. On avait prévu de ne pas travailler en décembre, janvier et février. Finalement, nous avons dû travailler en janvier et février pour rattraper le retard. » Le chantier a également été rendu complexe par un nombre important de giratoires (six) et de rétablissements de voirie (seize). 

« C’était une volonté politique, précise Élisabeth Cuisset, vice-présidente du conseil départemental chargée des infrastructures routières. Celle d’avoir une route intégrée et utile aux populations. »

Source : lamontagne.fr