Le patron François Lacoste a parlé de sa réussite avec NSE

Publié le 24/01/2016

Les chefs d’entreprise peuvent réussir dans l’Allier. François Lacoste, à la tête de NSE, en est la preuve. Il était l’invité à Moulins de l’association d’entrepreneurs Dena.

Les chefs d’entreprise peuvent réussir dans l’Allier. François Lacoste, à la tête de NSE, en est la preuve. Il était l’invité à Moulins de l’association d’entrepreneurs Dena.

En conviant dernièrement François Lacoste, patron de l’entreprise NSE dont le siège social est à Nizerolles, Robin Dodat, président de l’association d’entrepreneurs Dena, espère faire des émules.
NSE, concepteur et fabriquant de pièces électroniques pour l’aéronautique, possède plusieurs sites en Auvergne, en France et des filiales à l’étranger. L’entreprise compte plus de 800 salariés dont 450 en Auvergne.

Quelle a été votre recette pour réussir ?

Les écoles offrent les mêmes formations… Moi, je crois beaucoup au facteur humain. J’ai mis en place plusieurs valeurs à NSE : la rigueur, la franchise, l’honnêteté vis-à-vis de ses engagements, l’humilité c’est-à-dire savoir se remettre en cause, écouter les marchés.

N’est-ce pas partir avec un handicap que de choisir de créer son entreprise dans l’Allier ?

Pas du tout. Ce département est géographiquement bien placé. C’est important pour la logistique. Le siège social de NSE est à Nizerolles, 351 habitants et j’ai fait installer la fibre haut débit. Cela a permis de nous développer à l'international.
Quand j’ai démarré, il y a 35 ans, avec cinq salariés, le téléphone portable, le fax, l’Internet n’existaient pas. Les nouvelles technologies, les nouveaux modes de communication ont accéléré et facilité les choses pour avoir de nouveaux marchés.

Les freins à se lancer dans l’Allier ne sont-ils pas psychologiques ?

Oui et ce n’est pas propre au Bourbonnais. Je pense qu’il y a un manque de confiance en soi mais il faut se lancer !

Laisser son siège social à Nizerolles, en Montagne bourbonnaise, cela ne rend-il pas vos déplacements plus longs, plus difficiles ?

Je prends l'avion à Clermont-Ferrand. À partir de là, je vais dans le monde entier, partout où nous avons des filiales : la Hongrie, le Brésil, l’Inde, le Maroc… Nos assemblées générales se déroulent à Vichy. Cela ne pose aucun problème.

Source : La Montagne