Le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Delpuech, en visite hier dans le département

Publié le 09/02/2016

Pôle agricole, zone d’histoire et de tourisme, opportunités économiques pour l’industrie et les PME : le préfet Michel Delpuech place l’Allier sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Pôle agricole, zone d’histoire et de tourisme, opportunités économiques pour l’industrie et les PME : le préfet Michel Delpuech place l’Allier sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes.

La tournée des popotes du préfet de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes a débuté dans l'Allier. Hier, Michel Delpuech, également préfet du Rhône et préfet de la zone de défense sud-est, a découvert le Bourbonnais, « premier déplacement d'une série dans les quatre départements de l'ex-région Auvergne ».

Une « conquête de l'ouest »

« Ces départements attendent logiquement de l'écoute de l'Etat régional », explique le préfet Delpuech, qui est venu dans le département accompagné de plusieurs directeurs régionaux (agriculture et forêt, environnement, logement, culture…). Réunion en préfecture avec les services, déjeuner avec les parlementaires et présidents d'agglomération de l'Allier, visite du CNCS à Moulins puis dialogue avec des chefs d'entreprises à Bayet, le préfet a suivi une dense visite « pour balayer les grands sujets ».

Quelle place doit occuper l'Allier dans la grande région ? L'Allier a toute sa place dans la région. Je pense bien sûr à sa nature agricole, avec la place de l'élevage bovin en particulier. Il est le premier département agricole de la région. Je souhaite à ce sujet que l'on se penche sur le maillage de la chaîne économique de l'élevage à l'échelle de la région, sur les questions d'abattage notamment.

Le patrimoine de l'Allier est aussi extrêmement riche, avec plus de 500 monuments inscrits , et des lieux de très grande qualité comme cet éblouissant Centre national du costume de scène. Il faut une « conquête de l'ouest » : mieux faire connaître aux Lyonnais ce qu'il y a à découvrir dans ce département.

Je n'oublie pas non plus que dans le domaine économique, des entreprises telles que Safran ou Percall ont sans doute de belles opportunités au sein de la deuxième région de France.

L'Allier n'est-il pas trop petit vu de Lyon ? Et l'Ardèche ? Et certaines parties de l'Ain éloignées de la métropole lyonnaise ? Non, ce n'est pas une question de taille. D'ailleurs, la nouvelle organisation de l'Etat va dans le sens d'un renforcement dans les départements. L'échelon régional définit les stratégies, assure la coordination et distribue les moyens mais c'est bien aux préfets des départements de mettre en 'uvre les politiques. Et quand il a fallu arbitrer sur les suppressions de postes demandées par l'effort budgétaire de l'Etat, j'ai choisi que l'effort porte plutôt sur l'échelon régional.

Pas de risque de disparition de sous-préfecture dans l'Allier, donc ? Il n'y a aucune inquiétude à avoir dans l'Allier, dont j'ai bien perçu la vie en trois pôles. Simplement, le travail des sous-préfets change : ils doivent assurer l'ingénierie territoriale, c'est-à-dire aider les projets à se monter sur son territoire, chercher des financements. Le principe reste, derrière la locomotive Lyon, d'assurer un équilibre du territoire, grâce aux agglomérations comme Moulins, Montluçon et Vichy.

Source : lamontagne.fr