Le quartier Jeanne d'Arc de Vichy très commerçant

Publié le 06/04/2017

Entre Sichon et voie ferrée, le quartier Jeanne d’Arc regroupe près d’une quarantaine de boutiques de Vichy. Une concentration rare en périphérie de l’hyper-centre.

Entre Sichon et voie ferrée, le quartier Jeanne d’Arc regroupe près d’une quarantaine de boutiques de Vichy. Une concentration rare en périphérie de l’hyper-centre.

C'est tout juste si l'on n'en recense pas un tous les dix mètres. Ici un boulanger, là une pharmacie. Au milieu, un bar et un coiffeur. Sur le trottoir d'en face, une agence immobilière jouxtant un établissement bancaire. Plus haut, un garage d'un côté, un petit supermarché de l'autre. C'est bien simple : dans sa partie située entre les deux ponts (l'un au-dessus de la voie ferrée, l'autre surplombant le Sichon), la rue Jean-Jaurès compte près d'une quarantaine de commerces.

Un dynamisme qui sort du lot à l'heure où, par ailleurs, le nombre d'enseignes vacantes est de plus en plus grand dans le centre de Vichy. L'artère reliant le cœur de ville à la route de Creuzier serait-elle donc un genre d'Eldorado pour commerçants et artisans ? En tout cas, tous trouvent leur compte dans le dynamisme affiché d'un quartier où il est possible de faire des courses complètes, sans avoir à pousser la porte d'un supermarché en zone périurbaine. Un privilège qu'apprécient tous les habitants du quartier.

« On peut tout acheter »

« On peut faire tous nos achats ici, c'est un secteur très dynamique », confient par exemple Danielle et Philippe, familiers du quartier depuis quarante ans. « On peut tout acheter dans la rue. On a tout a proximité, c'est bien notamment pour les personnes isolées », appuie Alain, un autre habitant du quartier. André, 80 ans, qui a toujours vécu sur les bords du Sichon, se rappelle lui d'un temps « où il y a eu jusqu'à trois bouchers-charcutiers dans le coin ! ».

Il n'y en plus qu'un seul aujourd'hui ? Certes, mais l'on recense en revanche deux boulangeries (l'une à côté de l'autre !) et bientôt deux poissonneries. Des doublons qui renforcent l'offre du quartier. Même s'ils font grincer certains. Patrick Bourcereau, patron de la poissonerie-restaurant le Bistrot de la mer, trouve ainsi « dommage qu'il y ait deux poissonneries dans la rue, il y aurait pu y avoir un autre genre de commerce, comme une fromagerie. Mais bon, chacun fait ce qu'il veut, et puis j'ai ma propre clientèle… ».

Une clientèle qui est aussi propre aux trois bars recensés dans le secteur, et qui sont davantage complémentaires que concurrents. « On a notre clientèle de quartier, tout le monde se connaît », témoigne ainsi Thomas Dubois, gérant du café La Virgule depuis février. Et qui voit dans Jeanne d'Arc « LE quartier de Vichy, une ville dans la ville, un lieu attractif pour les commerces ».

Source : www.lamontagne.fr