Le redressement économique se confirme en mars

Publié le 20/04/2016

Les indicateurs de conjoncture de la Banque de France pour mars 2016 confirment le redressement de l’activité économique observé en février en Auvergne Rhône-Alpes.

Les indicateurs de conjoncture de la Banque de France pour mars 2016 confirment le redressement de l’activité économique observé en février en Auvergne Rhône-Alpes.

En global, l’activité industrielle a été soutenue par une demande encore dynamique. Dans les services marchands, la progression reste modérée mais devrait se prolonger à court terme.

Industrie. Dans le détail, pour l’industrie auvergnate, la bonne orientation observée en février se confirme dans tous les secteurs, à l’exception des industries agroalimentaires, qui enregistrent un recul. La progression industrielle globale devrait être plus modérée à court terme, du fait de la stabilisation dans le secteur du matériel de transport.

Un secteur où les entrepreneurs constatent une insuffisance persistante de la demande. Alors que les plans de charge sont plus étoffés pour la fabrication de composants électriques et électroniques, où les stocks sont toutefois jugés un peu lourds, tout comme dans l’agroalimentaire.

Quant au taux d’utilisation des capacités de production, il progresse d’un point à 73 % en moyenne, ce qui concerne tous les secteurs, sauf l’agroalimentaire, là encore.

Services marchands. La hausse modérée de l’activité concerne les secteurs scientifiques, techniques, du transport, de l’hébergement et de la restauration. L’information et la communication restent en retrait. Dans les transports, la demande a fléchi en mars, mais le secteur juge les perspectives d’activité plutôt favorables à court terme. Les effectifs et les prix demeurent stables.

Dans l’hébergement et la restauration, les établissements enregistrent une fréquentation supérieure aux attentes pour le quatrième mois consécutif, ce qui a permis d’étoffer les effectifs mais ceux-ci devraient se stabiliser.

BTP. Le renforcement de l’activité enregistrée dans le bâtiment pour le premier trimestre se généralise aux gros et second œuvres. En revanche, le secteur des travaux publics enregistre encore une légère érosion, en raison de l’atonie persistante de la demande publique et de l’absence de chantiers d’envergure dans la région.

Source : lamontagne.fr