L’emballage de demain sera actif et intelligent

Publié le 19/07/2011

Demain, l'emballage ne servira plus seulement à conserver ou transporter les produits dans de bonnes conditions, il sera aussi dynamique et interagira avec l'aliment et l'environnement.

Avec l'arrivé du règlement n° 450/2009 tout change et l'emballage actif est amené à se développer rapidement. En effet, ce nouveau texte de loi définit les exigences spécifiques applicables aux matériaux et emballages actifs et intelligents. L'emballage actif sert à prévenir l'apparition de bactéries pathogènes dans l'aliment ou du moins ralentir leur développement, permettant ainsi d'augmenter la durée de vie mais aussi la qualité du produit.

Demain, l'emballage ne servira plus seulement à conserver ou transporter les produits dans de bonnes conditions, il sera aussi dynamique et interagira avec l'aliment et l'environnement.

Avec l'arrivé du règlement n° 450/2009 tout change et l'emballage actif est amené à se développer rapidement. En effet, ce nouveau texte de loi définit les exigences spécifiques applicables aux matériaux et emballages actifs et intelligents. L'emballage actif sert à prévenir l'apparition de bactéries pathogènes dans l'aliment ou du moins ralentir leur développement, permettant ainsi d'augmenter la durée de vie mais aussi la qualité du produit.

L'une des stratégies est d'utiliser des composés volatils et des substances aromatiques ayant une activité antimicrobienne. Ce système semble prometteur, notamment dans l'application des fruits et légumes.

Autre enjeu, les emballages intelligents qui informent de la qualité de l'aliment durant son transport et sa distribution. Ils sont capables d'indiquer si l'aliment a subi une rupture de la chaîne du froid ou encore s'il contient des pathogènes, par un système d'indicateurs temps/température (ITT), capables de changer de couleur s'il y a un problème de conservation. Mais les scientifiques travaillent sur les solutions plus technologiques et plus sensibles à savoir des nanocapteurs. Intégrés dans l'emballage, les nanocapteurs détectent précisément certains composés, pathogènes ou toxiques. Le but de ces indicateurs est qu'à long terme, les DLC soient remplacées par ces indicateurs en temps réel sur l'état du produit. Pour les indicateurs d'oxygène, les recherches sont basées sur l'utilisation de nanocristaux de SnO2, jouant un rôle de photo-sensibilisateur, changeant de couleur en fonction de la qualité de l'O2.

Autre exemple avec un capteur qui détecte la présence de Salmonella Typhimurium dans les produits carnés. Ce capteur est capable de détecter deux composés organiques volatils à savoir le 3-methyl-1-butanol et l'hexanol.

Source : Process alimentaire. n°1282, juin 2011