L'équipe de France d'épée à Vichy

Publié le 07/07/2016

Numéro une mondiale, meilleure chance de médaille de l’escrime tricolore, l’équipe de France d’épée est venue à Vichy aiguiser ses lames est ses ambitions pour les Jeux Olympiques.

Numéro une mondiale, meilleure chance de médaille de l’escrime tricolore, l’équipe de France d’épée est venue à Vichy aiguiser ses lames est ses ambitions pour les Jeux Olympiques.
 
Pour les épéistes tricolores, l’aventure olympique débute à Vichy. Depuis lundi et jusqu’à vendredi, douze escrimeurs de l’équipe de France masculine et féminine effectuent un stage dans les infrastructures du centre omnisports.
 
« En venant ici, ils peuvent se concentrer à 100 % sur l’escrime, sans avoir à penser aux tracas du quotidien. On resserre encore un peu plus le groupe », observe Hugues Obry, entraîneur de l’équipe masculine, qui est sur une très bonne dynamique après ses deux médailles d’or au championnat d’Europe, en Pologne (*). Une compétition au cours de laquelle Yannick Borel a fait coup double : un titre et la dernière place française en individuel pour les JO de Rio soufflée à Jean-Michel Lucenay, « seulement » troisième.
 
Hugues Obry : « On a une équipe très homogène »
 
Avec Daniel Jerent et Gauthier Grumier, l’épée est l’arme qui présente les plus sûres chances de médailles aux Jeux. Et celle qui suscite la plus grosse attente après le zéro pointé de l’escrime française aux derniers JO. 
 
« On a une équipe très homogène, reconnaît Hugues Obry. On va avoir besoin de Jean-Michel dans la compétition par équipe. Avec lui, je pourrai faire des changements tactiques sans avoir de baisse de niveau.»
Le champion olympique par équipe d’Athènes en 2004 va profiter du séjour vichyssois pour affiner encore un peu plus la cohésion de son groupe, avant de se réunir avec les escrimeurs des autres armes à l’Insep puis à Forges-les-Eaux, pour un dernier stage avant de s’envoler à Rio.
(*) Qualifiée in extremis pour les JO, l’équipe de France féminine se rend à JO sans pression. « S’il y a une médaille au bout, ce ne sera que du positif », confie Hugues Obry.
 
Source : lamontagne.fr