L'hôpital de Vichy veut investir 33 millions d’euros jusqu'en 2023 pour s'adapter

Publié le 29/01/2018

L'hôpital de Vichy a défini son projet d'établissement pour la période 2018-2023. Il prévoit, entre autres, l'amélioration des conditions d'hébergement dans le pavillon Houlbert, le transfert du service de dialyse et l'arrivée d'un deuxième scanner, mais les contributions de l’Agence régionale de santé restent à définir.

L'hôpital de Vichy a défini son projet d'établissement pour la période 2018-2023. Il prévoit, entre autres, l'amélioration des conditions d'hébergement dans le pavillon Houlbert, le transfert du service de dialyse et l'arrivée d'un deuxième scanner, mais les contributions de l’Agence régionale de santé restent à définir.

hopital vichy

Voeux et remise de médailles du travail au centre hospitalier de Vichy, vendredi soir.

« L’ambition est raisonnée, a affirmé Frédéric Aguilera, vendredi soir. Elle est adaptée à l’établissement. » À l’occasion de ses premiers vœux aux personnels du centre hospitalier, le président du conseil de surveillance et maire (LR) de Vichy a annoncé un plan d’investissement de 33 millions d’euros pour l’établissement de santé, sur la période 2018-2023.
Le transfert de 45 lits de maison de retraite vers l’Ehpad Jeanne-Coulon devrait, enfin, permettre la rénovation de 115 lits de soins de longue durée situés dans le pavillon Houlbert, où l’hébergement présente actuellement un ratio de deux douches pour 40 résidents.

« Il faut qu’on avance. On a des engagements du Département », a insisté le président du conseil de surveillance qui veut « mettre la pression sur l’Agence régionale de santé (ARS) afin qu’elle confirme sa position ». « Ça devient une urgence ». Une urgence, car les financeurs doivent inscrire noir sur blanc leurs contributions respectives.

En juin dernier, lors d’une visite, le directeur général de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes s’est engagé à verser des aides au centre hospitalier de Vichy.

« L’ARS a alloué un million d’euros à l’établissement en 2017 pour compenser une partie de la sous-dotation historique de la psychiatrie, afin de nous rapprocher de la moyenne régionale, a expliqué le directeur de l’hôpital, Jérôme Trapeaux, en marge de la cérémonie. Pour le pavillon Houlbert, on a un engagement de principe. Il y a plusieurs scénarios possibles, mais chacun contribuera. »

Et le pavillon Houlbert n’est pas le seul projet en attente de subsides. Le plan d’investissement prévoit aussi l'installation du service de dialyse dans les locaux de l’école de kiné, qui doit quitter l'enceinte du centre hospitalier pour emménager dans un bâtiment neuf aux Docks de Blois dès septembre 2018.

La rénovation et l’extension du plateau technique (blocs opératoires, réanimation, urgences) compte tenu du développement de l’activité de l’hôpital, ainsi que celle du réseau d’eau du bâtiment médico-chirurgical, sont également à l’ordre du jour. Pour la pédopsychiatrie, située à la Villa Madjean derrière la médiathèque Valery-Larbaud, une « réflexion » est en cours.

Enfin, « le projet médical partagé soutient clairement l’implantation d’un deuxième scanner dans les murs du centre hospitalier, a déclaré le directeur, Jérôme Trapeaux. Il a reçu un accueil favorable de principe de l’ARS et sa mise en service en 2019 permettra de réduire les délais de prise en charge, car la seule machine dont nous disposons est saturée avec plus de 18.000 examens en 2017. »

Ce projet médical partagé, véritable feuille de route du groupement hospitalier de territoire (GHT) formé depuis l’été 2016 par les 15 hôpitaux de l’Allier et du Puy-de-Dôme, inclut aussi la création d’une unité de soins palliatifs, en complément de celle existante au CHU de Clermont-Ferrand.

« Elle a vocation à s’ouvrir en 2019, a affirmé le directeur de l'hôpital. A couvrir le bassin pour compléter utilement la filière palliative et apporter une réponse digne aux patients qui en ont besoin. »

Source : www.lamontagne.fr