Le constructeur d’Abrest Ligier est fidèle au Mondial de l’auto depuis 1979. Les quatre marques du groupe Driveplanet font stand commun à la Porte de Versailles jusqu’à la fin de la semaine.
Porte de Versailles, jusqu’à dimanche, dans le hall 3, allée B , stand 219 du Mondial de l’automobile, Camille Ligier et Régis Hucault se mettent en quatre pour vendre l’originalité de leur gamme de véhicules sans permis parmi 270 marques de 23 pays.
Les 4 logos du groupe Driveplanet (Ligier, Ligier professional, microcar et Dué ) font stand commun de 500 m² pour se hisser au niveau des grands. « C’est un investissement énorme pour nous, reconnaît Régis Hucault. Surdimentionné par rapport à nos capacités. Mais nous sommes là tous les deux ans (depuis 1979 avec la marque Ligier), parce que c’est une vitrine grand public, qui nous permet de rencontrer des journalistes et de présenter nos nouveaux produits à nos distributeurs ».
A travers les neuf véhicules exposés au Mondial, le constructeur d’Abrest joue la complémentarité : Dué pour le low cost, Microcar pour la voiture sans permis classique, Ligier pour l'aspect plus jeune et sportif, et la nouvelle marque Ligier professional qui vise les PME et entreprises publiques notamment avec sa gamme électrique.
Avec 340 salariés et 28.000 véhicules produites chaque année, le groupe pèse 48,5 % du marché européen du véhicule sans permis.
« Nous travaillons dans des marchés de niche, mais nous élargissons nos cibles de clientèle, explique le directeur commercial du groupe. Au-delà des seniors des zones rurales, la voiture sans permis intéresse aujourd’hui aussi les jeunes urbains, y compris ceux qui ont le permis de conduire, pour son prix, son faible encombrement.
Les Ligier ont des styles et des couleurs modernes, un look sportif. Nous croyons à l’électrique, mais nous ne pourrons pas concurrencer les grands groupes sur la berline. Par contre sur les petits camions électriques à volume faible nous avons une carte à jouer ».
Un marché sur lequel Ligier a déjà vendu 1.000 véhicules électriques à La Poste.
Source : La Montagne
