Lycées Albert Londres

Publié le 18/07/2016

Marc Haradji vient de terminer sa première année à la tête du plus grand lycée du département. Il a lancé la sécurisation des entrées de l’établissement qui se poursuivra à la rentrée.

Marc Haradji vient de terminer sa première année à la tête du plus grand lycée du département. Il a lancé la sécurisation des entrées de l’établissement qui se poursuivra à la rentrée.

Quel est le taux de réussite au bac au sein de vos établissements ? « Au niveau du bac général et technologique, on est à 90,4 % avec 7,5 % de mentions Très bien et 50 % de mentions. Au lycée professionnel, on est à 80 % de reçus. On se situe à peu près au niveau national. L'objectif est de faire mieux l'an prochain, même si on peut être satisfait de ces résultats. En BTS, on est à 80 %. »

Qu'est-ce qui vous a marqué le plus au cours de cette première année ? « C'est un lycée très riche pédagogiquement. On compte énormément de stages à l'étranger, sans parler des voyages scolaires. Des élèves en lycée professionnel ont fait leur stage en Italie, en Grande-Bretagne, en Hongrie ou en Finlande. Ces projets Erasmus sont d'ordinaire réservés aux écoles d'ingénieurs. Nous avons aussi enregistré de belles réussites. Un élève de 1 re STI, Pierre-Emmanuel Le Thiec, a été un des 40 lauréats nationaux des olympiades de mathématiques. Et une autre élève, Francesca Razafindralaza, a reçu le prix académique de l'éducation. »

Quelles nouveautés pédagogiques à la rentrée ? « Le nombre d'élèves continue à augmenter, nous serons 2.100 au lieu de 2.000. Nous lançons le chinois en langue vivante 2, et un enseignement d'exploration en informatique et création numérique, pour les secondes. Un nouvel atelier sera aussi inauguré à la rentrée. »

Après la pose de « tourniquets » à l'entrée principale du lycée, au printemps, quand seront sécurisées les autres entrées ? « La mise en sécurité totale de l'établissement, prévue pour la rentrée, sera terminée en octobre. Il reste quatre entrées à traiter. On a fait un essai sur l'entrée principale, en dehors des examens bien sûr. Cela s'est passé sans aucun problème. La sécurisation, je l'ai demandée dès mon arrivée, car il y avait une attente des parents et des enseignants. Avec une superficie de 18 hectares, le lycée est le plus difficile à sécuriser de toute la région. Ici, c'est un campus. »

Que va devenir le bâtiment abandonné en bordure de l'avenue de la Liberté, et dont on parle pour accueillir le nouveau commissariat ? « Je n'ai pas d'informations. J'entends beaucoup de choses, comme vous : un commissariat, une cité judiciaire, l'école de musique, un lieu culturel. Quand on me demande de visiter, je fais visiter, mais cela s'arrête là en ce qui me concerne. Bien sûr que je suis favorable à la réhabilitation, surtout que cela forme une verrue au milieu d'un bel établissement. Ce qui est sûr, c'est que le bâtiment ne pourra pas rester comme ça longtemps, pour des raisons de sécurité. »

Source : lamontagne.fr