Paincontre la faim s’installe à Bellerive sur 1 000m²

Publié le 16/11/2015

Crééé depuis 1993 , l'association Pain contre la faim (PCLF) poursuit sa mission d’aider des personnes en difficultés à se réinsérer.

Crééé depuis 1993 , l'association Pain contre la faim (PCLF) poursuit sa mission d’aider des personnes en difficultés à se réinsérer. Ceci par le biais d’ateliers comme le recyclage du pain, la collecte de textiles, d’objets encombrants ou du carton. Et même des sapins de Nöel.
Installée désormais à Bellerive, l’association a quitté Creuzier-Le-Vieux et dispose, depuis fin juin, d’un nouveau local. Son inauguration s’est déroulée, vendredi dernier, en présence des partenaires institutionnels et associatifs. (*)

L’occasion pour les visiteurs d’apprécier le nouvel espace et de découvrir ou redécouvrir les différents ateliers qui permettent, chaque année, à 45 personnes de remettre pied dans une activité et de préparer un projet professionnel ou de formation.
PCLF est une association composée de bénévoles, avec un conseil d’administration actif de neuf personnes. Une équipe de cinq personnes encadre les salariés adressés par Pôle emploi ou la Mission locale. Elle est composée de Myriam, accompagnatrice de deux encadrants techniques : Jean-Louis, Karim ainsi que Nadine au secrétariat et jean-Pierre à la comptabilité.

L’association dispose donc désormais d’un local de 1.000m2. « Notre souci était de trouver un site plus spacieux, adapté à l’ensemble de nos activités et accessibles avec les transports en commun, souligne Georges Truffaut, président de PCLF. Fondée par de simples citoyens, indignés par le gâchis de la nourriture et du pain, PCLF est un interlocuteur social et a développé ses activités autour du recyclage et de la valorisation des déchets ménagers.

Notre action s’appuie sur le travail en collectif, la valorisation de la personne, le respect des conditions de travail, d’une qualité de travail ainsi que le suivi et aide à l’accompagnement par des professionnels. »

Un travail collectif

Le président mettait aussi en exergue : « Longtemps l’économie sociale était considérée comme une activité de seconde zone, avec une connotation péjorative à l’encontre des salariés. Or, force est de constater que l’économie sociale fait partie intégrante de l’économie tout court. Une de ses particularités étant de bénéficier de subsides publics sans lesquels elle ne pourrait fonctionner. »

( * ) État ; Conseil régional d’Auvergne ; Conseil départemental de l’Allier ; Ville de Bellerive, Cusset et Vichy ; VVA ; Mission locale et associations partenaires.

Source : La Montagne du 16/11/15