« La ville a besoin d’un lieu qui explique son histoire, toutes les composantes de son histoire. » Quelques minutes avant d’enchaîner avec une séance du conseil municipal, le maire de Vichy, Frédéric Aguilera, avait tenu à lancer, lundi après­-midi, la première réunion de travail portant sur le projet de création d’un centre d’interprétation historique et de recherches dans la cité thermale, indique La Montagne.

 

Soixante­-dix personnes, collectionneurs, représentants du monde associatif ou de l’Éducation nationale, ou tout simplement sensibles au patrimoine et à l’histoire de la ville, avaient répondu à l’invitation de la municipalité.

 

Pour la candidature au patrimoine mondial de l’Unesco

 

Yves­-Jean Bignon, l’élu en charge du patrimoine et du thermalisme, a pris le relais du maire et dirigé cette première séance qui a permis de tracer les contours du projet s’inscrivant dans la démarche de candidature de la cité thermale au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Alors quel lieu, nom et contenu ?

Plusieurs sites ont été préconisés par les membres de l’assistance : le Castel-­Franc (toujours propriété de la Ville de Vichy), la galerie Napoléon III ou encore la grande salle du Majestic. Quant aux ressources, « elles sont multiples », a précisé Yves-­Jean Bignon, qui a reconnu « un manque de visibilité au regard de la dispersion des collections ».

 

Un premier inventaire, détaillé par Fabienne Gelin, a permis d’imaginer ce que devra renfermer le futur espace muséal : les fonds patrimoniaux de la médiathèque (autres que littéraires), les archives anciennes de la ville, les collections de l’ancien musée municipal, les collections du musée de l’Opéra, de la Compagnie de Vichy, des collections privées… L’emblématique pastille, le thermalisme mais aussi la Seconde Guerre mondiale seront bien sûr abordés. L’établissement devra être ludique.

 

D’autres idées, comme les édifices disparus, les images liées à la cité (reportages, documentaires, vidéos tournées par des privés…), un parcours destiné au jeune public, ont été émises par l’assistance. La dimension ludique de l’établissement a été rappelée comme une nécessité, pour accompagner la vocation scientifique de ce futur établissement.

Trouver un nom sera l’un des nombreux chantiers auxquels devront s’atteler les groupes de travail qui seront prochainement constitués.