Reprise de l'immobilier en Allier

Publié le 14/06/2017

C’est le fichier Amepi de Montluçon qui le dit. L’Association des mandats exclusifs des professionnels de l’immobilier locale, qui rassemble sept agences, montre une hausse de « 25 à 30 % du nombre de ventes de juin 2016 à aujourd’hui », indique le président Philippe Allin (Orpi).

C’est le fichier Amepi de Montluçon qui le dit. L’Association des mandats exclusifs des professionnels de l’immobilier locale, qui rassemble sept agences, montre une hausse de « 25 à 30 % du nombre de ventes de juin 2016 à aujourd’hui », indique le président Philippe Allin (Orpi).

« L’évolution est moins importante sur les prix, poursuit l’agent immobilier. Depuis dix ans, nous connaissions une baisse, avec la crise des subprimes. C’est la première année que nous avons une hausse. Elle est de 1,5 % (de juin à juin). Ce n’est pas beaucoup mais c’est positif. » Dans le secteur, le mètre carré se négocie entre 250 € et 2.400 €. La fourchette est large : l’emplacement et l’état comptent autant que la surface. « Mais le marché moyen se situe à 870 € le mètre carré », indique Philippe Allin.

Rénovation et opportunité

Même constat pour Philippe Pommier, l’un des gérants de l’agence Spohn-Villeroy, à Moulins. « On est, depuis un an, sur une phase de stabilisation des prix. Les appartements rénovés et les maisons se vendent bien, dans l’agglomération, à condition qu’ils soient en bon état. Compter de 900 à 1.000 € le mètre carré. » Mais il prévient : « La rénovation est chère par rapport au foncier. Toute mesure impactant la TVA (aujourd’hui à 10 %) sur des travaux immobiliers mettrait à mal le marché. »

Christiane Ehlen, de Jacquemart Immobilier, à Moulins note « un léger frémissement des ventes. Les petits prix, inférieurs à 100.000 €, se vendent. Mais les appartements sont bradés ».

À Vichy : « Tous les feux sont au vert », explique Marc-Antoine Rattina, gérant de Orpi à Vichy. D’ailleurs, événement rare pour une année électorale, nous n’avons pas senti d’attentisme lors des premiers mois de 2017. La période reste très favorable aux acheteurs. Ces trois dernières années, le marché a baissé de 20 à 25 % ! Les vendeurs qui ont peur de perdre de l’argent peuvent donc aussi se rassurer en se disant qu’ils rachèteront bien mois cher qu’ils ne l’ont fait lors de leur précédente acquisition et que cela amortira leur perte potentielle. »

Le mètre carré varie entre « 700 € pour un bien près de la gare, par exemple, et 2.500 € dans les beaux quartiers, près des Quatre-Chemins ou du lac d’Allier. On peut difficilement faire plus bas. Les chiffres ne tarderont pas à remonter, fatalement, comme les taux d’intérêt. »

Source : www.lamontagne.fr