Saint Nicolas da Bière, histoire d’une décoiffante reconversion

Publié le 20/08/2019
nicolas galliani

Découvrir la « Saint Nicolas da bière » à la source (du fût), ça se mérite ! C’est en effet haut perché, à Saint-Nicolas-des-Biefs la plus haute commune du département (930 mètres) avec ses 170 habitants, que Nicolas Galliani a installé sa micro-brasserie.

Il y 8 ans, cet artisan du bon goût houblonné, a posé ses brassins en terres bourbonnaises, pour une belle histoire de reconversion et de passion : « Après 10 ans de vie professionnelle comme chimiste, puis dans le milieu culturel parisien, dans des studios d’enregistrement et comme musicien, j’avais envie d’autre chose au quotidien. Mais à l’époque, l’Auvergne, pour le parisien que j’étais, se résumait vaguement à Clermont-Ferrand ! ». Puisque c’est en brassant qu’on devient brasseur, Nico Galliani teste et innove donc en musique, avant d’imposer sa marque, « Saint Nicolas da bière ».

Dans des propos relayés par brefeco.com, Nicolas Galliani  indique : « La bière c’est 80 % de flotte et un peu de savoir-faire. J’ai voulu des bières pas trop fortes ni amères, plutôt boisées et épicées pour répondre aux goûts d’ici. Tout est artisanal et sans pasteurisation ni filtrage », insiste le brasseur. Sept bières aux noms détonants sont aujourd’hui en vente comme l’ambrée « Roule bouboule », l’ambrée spéciale « Joyeuse No’ale », la brune « Back in black », la fausse blonde « Serial Drinker » au printemps et la blonde d’été à la myrtille « la Myrt’ouille » (quand y’a des myrtilles!). Autre spécialité très appréciée, l’ambrée blanche baptisée « La Fwere », brassée avec son confrère Arnaud de Saint-Oyan, à la tête de la micro-brasserie, la Saint-Oy à Diou (Allier).

Au total, Nicolas Galliani produira entre 50 et 70 hectolitres de bière en 2019 (production en progression), soit environ 7.000 bouteilles (75 cl et 33 cl) et 50 fûts de 30 litres. Une petite production revendiquée par son créateur, uniquement en vente directe à la brasserie, devenue un actif lieu de vie culturelle et auprès de restaurateurs, épiciers ou événements locaux.

Source : Bénédicte Rollet pour brefeco.com