Sicaba : Les porcs sont désormais abattus à Vichy

Publié le 04/06/2012

L’année 2011 aura été marquée par la délocalisation de la tuerie de porcs vers l’abattoir de Vichy grâce à l’acquisition par Sicaba de la société Hassenforder. Une décision qui devrait permettre à Sicaba d’augmenter rapidement ses volumes d’abattages en bovins et en agneaux.

L’année 2011 aura été marquée par la délocalisation de la tuerie de porcs vers l’abattoir de Vichy grâce à l’acquisition par Sicaba de la société Hassenforder. Une décision qui devrait permettre à Sicaba d’augmenter rapidement ses volumes d’abattages en bovins et en agneaux.

3 500 tonnes et pas un kilo de plus. Même si Sicaba s’est autorisée une petite marge supplémentaire d’abattage pour atteindre 3718 tonnes en 2011, il devenait urgent de trouver une solution, afin de respecter les agréments. C’est vers la société Hassenforder, mise en vente, que Sicaba s’est tournée « avec dans l’idée, d’abattre les porcs à Vichy et de gagner 600 tonnes d’abattage à Bourbon », explique Luc Mary, directeur.

Simplification logistique

À l’occasion de l’assemblée générale à Bourbon-l’Archambault, il est largement revenu sur cette acquisition. Une entente qui repose sur un calcul simpliste : d’un côté, l’abattoir de Bourbon, archi saturé et de l’autre celui de Vichy possédant 2 000 tonnes d’abattage non exploités. « Le projet repose donc sur le transfert d’abattage des porcs à Vichy, explique le directeur. Ces porcs sont achetés et abattus par la société Hassenforder et revendus à Sicaba en carcasse entière ou en découpe.» Outre la flexibilité offerte, Luc Mary vante la « performance » de la ligne d’abattage de Vichy, le « savoir-faire » des équipes ainsi que la simplification logistique : « Les porcs viennent du même groupement Cirhyo qui assure le ramassage et la livraison des abattoirs. » Dernier avantage, financier celui-ci, l’accroissement d’activité en porc à Vichy ne nécessite pas de gros investissements en personnel et en infrastructure.

Une initiative saluée par Yannick Martinet, président de la Commission élevage à la Chambre d’Agriculture, relevant le « dynamisme » de la Sicaba « qui entreprend toutes ces démarches en gardant à l’esprit de préserver l’intérêt des adhérents». Juridiquement, Sicaba est actionnaire à 10 % de la société Hassenforder qui garde le même Siret et Siren mais dont la direction est à présent assurée par Luc Mary.

« Chaque société garde son fonds de commerce, ses activités et ses produits »

« Chaque société garde son fonds de commerce, ses activités et ses produits, insiste le directeur. Des synergies sont en cours sur les achats, la logistique, les approches de gestion et comptable ». De ce redécoupage, Sicaba espère des retombées rapides. D’une part, travailler sur du cochon bio à Vichy, et d’autre part créer à Bourbon 500 tonnes d’abattages en bœuf et agneau, sur les trois années à venir. Pour atteindre les 3 500 tonnes réglementaires, mais uniquement en bœuf et agneaux.

 

Source : L'Allier Agricole