Solaire : Le parc photovoltaïque d’Hauterive est entré en service début août

Publié le 13/09/2017

Aux abords d’Hauterive, sur le lieu-dit Fontsalive, un délaissé de carrière connaît depuis peu une seconde vie. Un parc photovoltaïque, vient de voir le jour sur cet espace de 6 hectares.

Aux abords d’Hauterive, sur le lieu-dit Fontsalive, un délaissé de carrière connaît depuis peu une seconde vie. Un parc photovoltaïque, vient de voir le jour sur cet espace de 6 hectares. Le terrain se pare désormais de quelque 17.000 panneaux solaires, orientés plein Sud.

luxel photovoltaique hauterive

Enfant du pays, Christophe Cléret a été employé comme agent d’exploitation de plusieurs parcs / photo Emeric Enaud

La quantité d’énergie produite peut varier du simple au triple en fonction de l’ensoleillement et des nuages. En moyenne, elle s’élève à 4, 6 MégaWatts par jour, ce qui équivaut la consommation de 1.600 habitants.

« On est une goutte d’eau par rapport à la capacité de production d’une centrale nucléaire, reconnaît Christophe Cléret, coordinateur des chantiers et exploitations. Mais on grossit d’année en année. Grâce aux nouveaux procédés, les rendements des panneaux solaires ne vont cesser d’augmenter. Il y a un marché à conquérir, les investisseurs privés l’ont bien compris et s’y intéressent de plus en plus. »

L’électricité produite est directement injectée sur le réseau local, via le poste source de Saint-Yorre. Pour la commune d’Hauterive, l’exploitation du terrain est source de revenu grâce aux taxes locales supplémentaires que cela lui permet de percevoir.

La société languedocienne Luxel, qui possède le parc, pilote un total de six projets similaires dans l’Allier. Après Doyet, Hauterive est le deuxième parc photovoltaïque à entrer en service dans le département.

Pour l’entretien du terrain, un agent idéal a été trouvé en la personne du mouton qui, en mangeant les herbes et piétinant le sol, lui permet de se renouveler.

Pour satisfaire le troupeau de 80 ovins, le sol est ensemencé à la volée.

Les espèces de plantes variées sont adaptées à l’alimentation de ces animaux

Source : La Montagne (12/09/2017)