Toutes les vies du château du Bost

Publié le 01/03/2017

Le château du Bost est connu pour être l'un des fleurons du patrimoine architectural bellerivois. Il est aussi, depuis quelques années, l'une des adresses gastronomiques les plus courues de l'agglomération. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il a connu plusieurs autres vies.

Le château du Bost est connu pour être l'un des fleurons du patrimoine architectural bellerivois. Il est aussi, depuis quelques années, l'une des adresses gastronomiques les plus courues de l'agglomération. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il a connu plusieurs autres vies.

C'est ce que Jacques Corrocher, historien local, raconte dans son livre Album du temps passé qu'il a publié, avec le photographe Claude Barbier, en 1987. Où l'on apprend, notamment, que c'est la seigneurie du Bost qui occupait les lieux depuis le début de XV e siècle.

Du milieu du XVI e siècle à 1744, cette demeure fût la propriété, d'abord, de la famille de la Mer de Matha, puis passa aux Chapus, puis, en raison aux aléas de l'histoire locale, a appartenu, successivement, à François Givois, à la famille Rodde de la Marge, à Ernest-Léon-Alfred Sanhard, vicomte de Choumouroux, à la famille Le Normand, et parvint enfin au comte Couret de Villeneuve, avant que la ville de Bellerive ne rachète, en 1956, cette propriété de plus de 21 hectares.

Les locaux furent transformés en maison de retraite en 1960. Inaugurée par Gaston Monerville, président du Sénat, cette maison a permis à de nombreux seniors de couler des jours heureux, jusqu'au début des années 2000.

Renaissance en 2013

Après le déménagement de la maison de retraite et quelques années de réflexion, suivie d'importants travaux de rénovation, le site se voit promis, en 2013, à une forme de renaissance. Avec, dans une aile, un restaurant dirigé par deux chefs réputés, et, dans l'autre, l'école municipale de musique, tout en restant propriété de la commune.

L'imposante demeure se présente avec un corps de logis, plongeant dans les douves. Et continue à faire l'admiration des randonneurs.

Source : www.lamontagne.fr