Trois dossiers sur le bureau du nouveau directeur de l'hôpital de Vichy

Publié le 31/01/2017

Pour La Montagne, le nouveau directeur de l'hôpital de Vichy, Jérôme Trapeaux, évoque la situation financière de l'établissement et les enjeux auxquels il est déjà confronté.

Pour La Montagne, le nouveau directeur de l'hôpital de Vichy, Jérôme Trapeaux, évoque la situation financière de l'établissement et les enjeux auxquels il est déjà confronté.

Un déficit

« On est parti pour enregistrer un résultat déficitaire en 2016, annonce Jérôme Trapeaux, le nouveau directeur de l'hôpital de Vichy. C’était déjà le cas en 2015, mais il sera plus élevé. »

Il se trouve que l’activité de l’hôpital, qui était en croissance ces dernières années, est moindre sur l’exercice 2016 par rapport à 2015.

Viennent ensuite les financements à l’activité ou par dotation sur lesquels l'établissement n'a pas forcément la main. Troisième facteur, le niveau de dépenses de l’établissement. Le principal poste est le personnel.

Des mutualisations

L'hôpital de Vichy fait partie d'un groupement hospitalier de territoire (GHT) depuis 2016. Le but est d'utiliser ce rassemblement d'établissements publics pour faire des économies d'échelle.

« On exploitera ce levier à plein, prévient Jérôme Trapeaux. Le GHT regroupe 15 établissements publics de santé du Puy-de-Dôme et de l’Allier, avec pour support le CHU de Clermont-Ferrand. On escompte des mutualisations, notamment sur les achats, du stylo au plus gros matériel. Chaque euro économisé sur les achats, c’est un euro en moins à économiser sur la masse salariale. »

Des recrutements

L’hôpital de Vichy est riche de spécialistes. « La palette est solide, note Jérôme Trapeaux. Il ne faut pas complexer. L’hôpital de Vichy n’est pas en situation de faiblesse. Sur l’imagerie, l’équipe est complète. En cardiologie, l’équipe est dense et reconnue. Nous avons sept neurologues, là où d’autres établissements de notre taille ont simplement du mal à faire vivre une unité neurovasculaire. »

Toutefois, des secteurs sont en tension. Les équipes ne sont pas complètes dans quatre disciplines : l’oncologie, la psychiatrie, la pédiatrie et la gériatrie.

Source : www.lamontagne.fr