Une conférence traitait, hier, à Vichy, le thème de l’ouverture des données publiques

Publié le 24/05/2018

À partir d’octobre, les collectivités de plus de 3.500 habitants seront tenues de rendre publiques leurs données. Le point avec Jean-Pierre Quignaux, conseiller innovation et numérique à l’assemblée des départements de France, qui a rencontré le quotidien La Montagne.

À partir d’octobre, les collectivités de plus de 3.500 habitants seront tenues de rendre publiques leurs données. Le point avec Jean-Pierre Quignaux, conseiller innovation et numérique à l’assemblée des départements de France, qui a rencontré le quotidien La Montagne.

jean pierre quignaux

Qu'est-ce que signifie l'open data pour les collectivités territoriales ? L'open data procède d'un mouvement qui consiste à dire : les collectivités territoriales sont des collectivités publiques qui produisent de la donnée, des informations. Tant qu'elles ne sont pas personnelles ou à la condition qu'elles soient rendues anonymes, ces informations peuvent être mises à disposition des citoyens, des associations, des entreprises. L'information est due au citoyen parce qu'elle est fabriquée par les deniers publics.

Concrètement, quelles données peuvent être rendues publiques ? Cela va des horaires de passage des transports scolaires, des informations liées aux bâtiments publics, au cadastre, à la voirie, en passant par des données environnementales, économiques. L'open data est une révolution dans le comportement. On est au début de ce mouvement qui consiste à considérer que dans le cadre de son travail, on est aussi producteur d'informations utiles pour la collectivité, comme peuvent l'être un jardinier en indiquant les espèces d'arbres qui ont été plantées dans la ville. La loi prévoit pour les collectivités l'ouverture des données par défaut.

Voir l'interview complète sur www.lamontagne.fr