Université

Publié le 12/11/2013

L’Université Blaise-Pascal (UBP) ne fait plus sans Vichy. À travers cet ancrage de plus en plus important, Mathias Bernard, le président, prévoit un bon nombre d’évolutions à court et moyen terme, pour la vie étudiante thermale.

L’Université Blaise-Pascal (UBP) ne fait plus sans Vichy. À travers cet ancrage de plus en plus important, Mathias Bernard, le président, prévoit un bon nombre d’évolutions à court et moyen terme, pour la vie étudiante thermale.

Interview réalisée par La Montagne :

L’ancrage de l’UBP à Vichy est-il toujours important pour vous ?

Il y a toujours eu une volonté de l’UBP d’avoir un ancrage territorial sur Vichy. Et même d’ailleurs plus largement, sur l’ensemble de l’académie, à l’échelle de l’Auvergne.
Vichy est évidemment pour nous une ville stratégique. Je crois qu’il est vraiment important de mettre en cohérence les politiques des acteurs publics sur l’axe Clermont-Vichy.
Les relations de transport et autres font qu’il y a, à moyen terme, une certaine unité. En outre, on sait très bien qu’il y a un soutien assez fort des collectivités territoriales. Que ce soit par l’intermédiaire du Pôle Lardy, par exemple, ou comme avec l’IEQT, qui sont des partenariats anciens.
Il y a donc des collaborateurs sur place qui répondent présents, et l’implantation d’un certain nombre de formations depuis quinze ans maintenant, qui font que la présence de l’UBP reste très importante à nos yeux.

Des projets sont-ils à l’étude ? De nouvelles formations par exemple ?

L’objectif premier est déjà de consolider ce qui existe. Et éventuellement de voir pour de nouvelles possibilités de développement.
L’ajout de formations est une chose à laquelle il faut réfléchir avec un certain nombre d’acteurs, notamment le rectorat. Dans un premier temps, il nous faudra articuler les formations post-bac universitaire avec les pos-tbac BTS.
Mais aussi bien identifier les évolutions envisageables, que ce soit dans le domaine de la communication multimédia, un des éléments forts du Pôle Lardy, dans celui des formations internationales, avec la présence du Cavilam à Vichy, ou encore au niveau de la qualité avec l’IEQT.

La vie étudiante vichyssoise est-elle l’un des enjeux de l’UBP, à court terme ?
Oui, c’est sans aucun doute une chose à laquelle nous devons songer, avec l’aide de nos multiples partenaires. Notamment vis-à-vis de l’implantation d’une antenne du Crous à Vichy. Les ser vices aux étudiants sont très importants si l’on veut faire en sorte d’avoir un réel campus à Vichy, offrant autant qu’à ClermontFerrand.
L’accès au pôle santé du Creps pour nos étudiants, cette année, est une de ces avancées. Mais il ne faut pas nous arrêter en si bon chemin.